M. le Maire,
On retrouve dans le programme 2017 de travaux dans les parcs, jardins et espaces verts, certains points récurrents comme ces réaménagements de vestiaires pour 100 000€ à chaque fois. On peut se demander pourquoi à moins qu’il y ait de nouveaux des vétustés qui apparaissent.
C’est à la fois un petit souvenir nostalgique du temps passé, Metz ville jardin, et en même temps une sorte d’évolution. Redonner sa place à la nature est une nécessité pour l’urbain, l’habitant des villes qui y est attaché.
Il est intéressant aussi de voir que Metz réussit toujours à conserver un parc arboré assez conséquent malgré l’abattage d’arbres. On aimerait que cette gestion des arbres, dit vénérables, comme ceux derrière le palais de justice, soit appliquée à d’autres.
Comme donner de la visibilité au niveau des arbres perdus en plein cœur de ville, Place de la République par exemple et surtout à l’Esplanade proche de l’Arsenal où l’on constate certains arbres qui sont en train de se tordre dans tous les sens, savoir combien de temps ils dureront.
Et là, nous sommes vraiment face à ce qu’on appelle le développement durable.
Un arbre est là pour durer 100 ans même plus de 800, parait-il pour les peupliers.
Alors quand on vous dit qu’on peut couper 3 arbres comme ça parce qu’ils gênent avec des racines superficielles on a du mal à entendre le mot superficiel comme certains mots sont toujours difficiles à entendre, pourtant ce sont des mots bien concrets, bien réalistes parfois !
Avec des sens, des significations, qui peuvent être affectives mais en tout cas des racines c’est des racines. Les racines servent à tenir un terreau, une terre, des choses qui sont peut-être insignifiante mais c’est un liant.
Et donc dans ce projet de jardins, on se doit d’accepter et même d’encourager le fait que la nature revienne aux personnes. C’est un bien, une santé, quelque chose d’écologique outre mesure.
Encore une fois je déplorer qu’il n’y ait pas la réflexion de faire attention aux arbres de cœur de ville. Je pense à ce petit arbre « insignifiant » déjà remplacé 2 fois, En Chaplerue, ce pauvre arbre tout chétif qu’il était, servait aussi de repaire, d’ombrage pour un marchand de glace… Même le banc si utile n’a pas duré longtemps.
Je vous citerai aussi les arbres qu’on a coupé pour en replanter d’autres qui ont bien du mal de se réinsérer quand on est rue Belle Isle .
Cette nature souvent qu’on a tendance à vouloir couper pour remplacer rapidement.
Mais je dirai moi que la réflexion serait plutôt qu’un arbre est là et il serait bon de le contourner avant de le couper.
L’aménagement prévu pour le carrefour vers Muse devant l’ancien hospice Saint-Nicolas qui d’ailleurs est un chef d’œuvre architectural, me laisse dubitative. Soi-disant cet arbre gêne et dans les images qu’on nous montre, eh bien on veut une plantation quelconque avec des petits arbres d’ornement.
On veut aussi supprimer ce qui peut être limitation de la chaussé, plus de trottoir, …
Très gênant ce lissage de la voie publique en oubliant aussi qu’il faut des espaces réservés à chacun (voiture, piétions, cycliste…), des espaces de nature pour être aussi un petit peu tranquille.
Bérangère Thomas
Conseiller municipal de Metz