Aux dernières élections municipales, les électeurs ont constaté un changement : ils pouvaient voter pour une liste municipale, mais également pour une liste au Conseil de Metz Métropole. Etant donné l’importance grandissante des Communautés de communes et d’agglomération, il devenait indispensable que les électeurs sachent exactement qui les représente… et puissent demander des comptes à qui les impose !
Rappelons que le « millefeuille administratif » français, voire européen, pèse de plus en plus lourd sur l’estomac des contribuables. L’agglomération, dernière venue dans l’organisation territoriale a (comme ses aînés) un grand appétit de pouvoir, et se voit transférer toujours plus de compétences par les communes. Ce qui s’accompagne rarement d’une cure d’amaigrissement de la part des communes… Chacun peut le constater sur sa feuille d’impôts locaux !
La France s’éloigne toujours plus du principe de subsidiarité (principe selon lequel une responsabilité doit être prise par le plus petit niveau d’autorité publique compétent pour résoudre le problème. C’est donc, pour l’action publique, la recherche du niveau le plus pertinent et le plus proche des citoyens.).
Désormais, de nouveaux élus sont entrés au Conseil Communautaire, dont 4 élus FN : 3 pour Metz, Françoise Grolet, Thierry Gourlot et Bérangère Thomas, et 1 pour Montigny les Metz.
Ces élus ont cosigné l’amendement ci-joint, qui doit être présenté au Conseil de Metz Métropole lundi 2 juin 2014 et modifie le Règlement intérieur qui doit être soumis au vote. Nous proposons de ramener le nombre d’élus nécessaires pour constituer un groupe de 5 à 3, ce qui correspond simplement à l’acception ordinaire du terme « groupe ».
Dans sa commune de Montigny-les-Metz, le président de Metz-Métropole, Jean-Luc BOHL (UDI), est allé bien en deçà de ce seuil en autorisant les constitution de groupes à partir d’un élu. Ce qui a permis la création d’un groupe Front de Gauche…
Nous ne doutons pas de la capacité de Jean-Luc Bohl à appliquer la même ouverture démocratique à Metz-Métropole, pour permettre une meilleure information et liberté d’expression des élus communautaires qui sont enfin désignés au suffrage universel direct.
Françoise Grolet