La classe politique, déconnectée du réel, n’entend pas les difficultés des médecins des quartiers sensibles
Trois exemples extraits de l’actualité 2012 dans le quartier de Borny :
- janvier 2012, les praticiens des cabinets médicaux et dentaires poussent un « coup de gueule » contre le squat des dealers sous les préaux, ceux qui le peuvent ont déménagé, les plus anciens sont obligés de supporter la pression et la baisse de leurs revenus (http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2012/01/03/les-medecins-malades-des-nuisances-liees-a-la-drogue) ;
- mars 2012,un médecin est agressé par un drogué, 45 jours d’ITT
- décembre 2012 : un généraliste ferme définitivement son cabinet après 50 ans d’exercice, les jeunes médecins étant effrayés par la mauvaise réputation du quartier.
Quelle est l’attente de ces médecins attachés à leur quartier et dévoués à leur clientèle ? Une présence policière accrue, des caméras de surveillance.
N’est ce pas prioritaire, comparé à la future BAM (Boîte à Musiques), salle de concert en cours de construction à Borny (qui va nous coûter 11 760 000 euros) ?
Il faudrait vraiment trouver des solutions à la « fuite » médicale dans la ville.
Mais je pense que le problème est moins un problème de médecins qui déménagent, qu’un problème de jeunes médecins qui ne viennent pas s’y installer!
La seule véritable solution étant de créer un environnement et un cadre de vie agréable pour inciter les jeunes médecins à vouloir venir et rester dans la ville.
Et cela passe aussi par tout le côté « loisirs, sorties, spectacles » qui est susceptible d’attirer une population d’une tranche d’âge inférieure d’autres villes à proximité.
Délirant, effarant… Le plus incroyable est qu’il y ait encore des médecins sur place. Pour combien de temps ?