Au Conseil de Metz Métropole du 25 septembre 2017, Françoise Grolet a interpellé le maire de Metz
Il serait important de savoir combien coûte à la collectivité la parodie de procès que m’a intenté le président des TAMM et maire de Metz.
Parodie, parce que la veille de l’audience du 14 septembre au Tribunal Correctionnel, les Transports en Commun de l’agglomération de Metz (TAMM) et la Ville se sont désistés en apprenant que le procureur ne requerrait pas contre moi, vu le vide du dossier.
Et de fait, j’ai obtenu la relaxe du délit de « publication de fausse nouvelle de nature à troubler la paix publique ».
Vous pouvez tous « remercier » le Vice-président de Metz Métropole et Président des TAMM d’avoir engagé nos finances et la crédibilité de nos institutions dans ce qui s’apparente à une persécution judiciaire qui a duré des mois.
Je n’étais pas au courant de tout quand j’ai publié mon message.
En revanche, la question légitime se pose de savoir si celui qui m’a prise à partie devant vous tous, lors des voeux de la Ville de Metz, celui qui m’a accusée de mensonge, était, lui, au courant de ces deux attaques de bus du 1er janvier.
On ne peut imaginer qu’il ne savait rien.
Alors, n’y a t’il pas un acharnement à faire passer mes informations pour mensongères, pour détourner l’attention des problèmes d’insécurité multipliés (+ 42%), qui ont poussé les agents des TAMM à déposer un droit d’alerte 2 semaines après ? Ces personnes qui connaissent des conditions de travail de plus en plus difficiles (grève suivie à 75% en juin) demandent à être soutenues, et je l’ai fait.
J’ai parlé d’omerta concernant l’insécurité, n’est-ce pas vrai ?
Je conclus de cette misérable affaire que les joutes politiques ne peuvent pas justifier pas tous les procédés. Le discrédit que M. Gros a tenté d’infliger à une opposante politique se retourne contre lui.
Ajout après le Conseil communautaire
Bien que désavoué par la justice, M. Gros, dans sa réponse, s’est entêté dans sa fausse dénonciation : très énervé, il a martelé trois fois : « fausse nouvelle !» Plus facile à dire au micro que devant les juges… puisqu’il s’était piteusement désisté de sa plainte la veille du procès ! Selon lui, il y a une diminution des faits d’insécurité. En revanche, il n’a rien trouvé à répondre à mon interrogation sur sa volonté de détourner l’attention des deux agressions de bus du 1er janvier.
Le maire m’a répondu que sa plainte n’a rien coûté au contribuable, l’avocat de la Ville ayant tenu à travailler gratuitement « pour une noble cause »… Remarquons qu’il a mal travaillé, puisque cette dénonciation a fait pschitt !
Combien coûte au contribuable français l’encombrement de la police et de la justice par ces persécutions politiques ?
Françoise Grolet
Présidente du groupe FN/RBM au Conseil municipal de Metz
Élue régionale d’Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine
Un coup de force inutile, de l énergie pour rien
Le bec dans l eau !