En débat au Conseil municipal de Metz, le 28/09 2017
En décidant brutalement cet été la suppression de 150 000 emplois aidés, le gouvernement Macron met en grave difficulté les communes, les associations, et ceux qui vivent – ou plutôt survivent – de ces « emplois aidés ». À Metz, rien que pour le périscolaire, 1/3 des emplois (43 sur 130) sont des contrats aidés. Cela permet à des chômeurs de plus de 50 ans ne trouvant pas de travail, d’atteindre la retraite. Beaucoup de jeunes de moins de 30 ans y ont recours ; c’est le signe d’un très grave échec de notre système éducatif et de formation initiale. Alors, qu’attendons-nous pour prendre une autre voie ?
Le maire de Metz a saisi cet été le Premier Ministre pour que les autorisations d’engagements de crédits pour notre contrat de ville soient rapidement rétablies… Edouard Philippe, lors d’une Conférence des Villes le 20/09 à l’hôtel de Ville de Paris, a promis que les concours financiers de l’Etat aux collectivités locales ne baisseront pas en 2018. Est-il encore crédible ? M. Gros dit maintenant que sa confiance est ébranlée… mais il l’avait bien mal placée !
Nous proposons une autre politique : libérer nos entreprises du fardeau fiscal et de la concurrence déloyale, pour recréer de vrais emplois pour les Français.
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Présidente du groupe FN au Conseil municipal de Metz
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