Excédés, certains commerçants qui remplissent le dossier de demande d’indemnisation amiable, voient leur demande rejetée, au prétexte que le préjudice subi n’est pas dû aux travaux mais à la conjoncture.
D’autres hésitent à remplir cette demande devant le travail demandé, le rejet quasi-systématique des demandes ou la misère obtenue pour les plus chanceux.
Mais enfin de quoi se plaignent-il ? Car pour Thierry Jean, les travaux qui empêchent l’accès aux commerces, ont pourtant permis une augmentation du chiffre d’affaire. Et pour les autres, ils ne savent tout simplement pas tenir leur comptabilité. Mais heureusement M. Jean applique un calcul plus fin aux chiffres…
Les commerçants du centre-ville n’ayant pas de travaux à proximité ont aussi vu leur chiffre d’affaires baisser. Même dans les communes relativement éloignées comme Thionville, il se sait que c’est la chienlit à Metz. Les gens n’ont pas forcément envie de faire quelques dizaines de km le samedi pour se retrouver dans un embouteillage, ou pour tourner en rond parce que le trajet qu’ils avaient l’habitude d’emprunter a été coupé. La conjoncture économique a bon dos.
Autre constat d’un commerçant du centre-ville : l’augmentation des vols et de l’agressivité des clients (agressivité que peuvent constater toutes les personnes en contact avec le public, y compris les professions médicales et les fonctionnaires).
Par son mépris qu’il n’essaye même pas de cacher, Mr Jean dit plus de vérités sur lui que sur ceux à qui il prétend donner des leçons.