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Quand le président du conseil général ne compte plus que sur l’étranger pour donner de l’emploi aux Mosellans

Le 25 avril 2014, Patrick Weiten, président UDI du conseil général de Moselle, a entamé à Courcelles-Chaussy une tournée des 51 cantons mosellans, histoire pour lui de défendre l’institution départementale menacée par les projets gouvernementaux, et de justifier la hausse des impôts locaux de 2%, pourcentage d’après lui très insuffisant pour couvrir l’envolée des charges supplémentaires incombant cette année au département.

La plupart des chiffres cités lors de cette réunion-débat se retrouvent dans le magazine récemment distribué dans les boîtes aux lettres « Hors-série spécial projets 2014 du conseil général », il est donc inutile de les répéter ici.

Mais il y a quelque chose de particulièrement choquant dans le discours de Patrick Weiten : c’est qu’il ne semble plus que compter sur l’étranger pour donner de l’emploi aux Mosellans :

1)      Avec le prP1000368ojet Terra Lorraine qui permettrait de créer 3.000 emplois en inondant notre pays de produits chinois, mais qui, d’après lui, ouvrirait aussi des marchés à nos entreprises en Chine. Et de citer comme exemple l’entreprise Lorina à Munster, qui compte plus de salariés que le village ne compte d’habitants, qui exporte dans 42 pays, et dont les limonades sont considérées comme un produit de luxe en Chine.  Tout cela est bel et beau, mais M. Weiten fait semblant d’oublier que notre région et est dans un état de désindustrialisation avancée, que le coût de nos produits ne peut être que prohibitif en Chine, et que le traité transatlantique ubuesque que le gouvernement est en train de négocier en notre défaveur complète pourrait bien encore aggraver la situation, voire faire disparaître une entreprise aussi sympathique et dynamique que Lorina.

2)      L’autre perspective qui semble enthousiasmer M. Weiten est le fait que nos proches voisins allemands, par le déficit des naissances et le vieillissement de la population, vont avoir besoin dans les années qui viennent de l’apport de 250.000 travailleurs extérieurs. Et M. Weiten de rêver déjà à la réouverture de la ligne de chemin de fer Thionville-Trèves, et à l’enseignement de l’allemand dans les écoles de Moselle dès la maternelle. L’autoroute A31 saturée et les TER bondés vers Luxembourg, avec leurs corollaires de pollution, de stress et de fatigue, ne suffisent pas : faisons de même vers l’Allemagne !

Que M. Weiten relise l’histoire de notre région : elle en a connu des guerres, des épidémies, des invasions, et elle s’en est toujours relevée ; il n’y a pas de raison qu’il n’en soit pas de même aujourd’hui.

Ce jeudi 8 mai, M. Weiten aura sans doute l’occasion de faire un discours devant un monument aux morts dans lequel il vantera le courage et l’esprit de résistance de ceux qui se sont battus pour la liberté et la souveraineté de la France. Qu’il commence par s’appliquer ces qualités à lui-même ! Car ce qu’il appelle la montée des nationalismes n’a rien à voir avec une quelconque aigreur contre nos voisins européens, mais bien contre les politiciens de tous bords qui ont mené notre pays à la ruine, et qui sont incapables d’imaginer d’autres solutions que l’abaissement et la dépendance vis-à-vis d’entreprises et d’États étrangers plus puissants – et pour cause – que nous.

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1 commentaire
  1. Bien sûr que la France pourrait être forte et s’en sortir toute seule, mais certainement pas avec la politique actuelle et un laxisme général. Tout est fait pour « vendre la France au détail aux étrangers ». Grâce à la Chine, Doubai et la Russie, la politique de surtaxer les riches français entrepreneurs et le modèle de la mondialisation et une absence de justice, notre cher hexagone est en train de disparaitre aux mains des étrangers. Et personne ne bouge…..
    Ce n’est pas pour rien que dans beaucoup de pays les mouvements nationaliste (plus ou moins radicaux) prennent de l’empleur !

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