A la faveur d’une enquête sur les livraisons au centre-ville, la municipalité socialiste lance l’idée d’une taxation des déchets au poids pour les commerçants. L’air de rien, l’étude commanditée par la Mairie sur les livraisons sur le plateau piétonnier (rationalisation attendue conjointement par les habitants et les commerçants) se transforme en ballon d’essai pour les serial-taxeurs socialistes !
Dans le Républicain Lorrain du 17 novembre 2013, Thierry Jean, l’adjoint au Commerce de Dominique Gros, argumente : « La taxation existe dans beaucoup de villes. Metz relève plutôt des exceptions ».
Celui qui préside aussi Metz-Métropole-Développement, l’agence commune à la ville et à l’agglomération, souligne que les coûts des déchets « sont portés par tout le monde(…). Cela n’encourage pas à être vertueux ». Ou comment dresser les citoyens les uns contre les autres…
Avant de donner des leçons de vertu aux commerçants, l’adjoint au commerce de Dominique Gros devrait réfléchir au fait que ce sont les petites structures (TPE, artisans, commerçants) qui créent le plus d’emplois. Emplois attendus par un grand nombre de nos concitoyens au chômage.
Au lieu de s’obstiner à créer à grand coût un complexe commercial de luxe dans la ZAC de l’Amphithéâtre, le maire sortant ferait mieux de s’occuper des commerces existants, qui survivent difficilement à Metz.
Les commerçants, comme les artisans, sont les vaches à lait favorites des socialistes, qui sont incapables de comprendre les problèmes de ceux qui ont déjà effectué leurs 35 heures de travail au milieu de la semaine… Je m’oppose vigoureusement à la politique de gribouille consistant à taxer toujours plus ceux qui travaillent et produisent, les empêchant de créer les emplois dont ils auraient besoin.
Attachée à rendre à Metz son attractivité commerciale, gage de prospérité pour tous, je mettrai tout en œuvre pour relancer l’activité économique dans notre ville.
Françoise GROLET
La position de la Ville à l’égard des commerçants est simple ,ou plutôt simpliste : »une grande partie des commerçants de Metz habite ,et donc VOTE en banlieue ,on peut donc les taxer à volonté ,ils ne peuvent pas voter contre nous »
VOUS semblez être la seule (et c’est tout à votre honneur ! ) à réaliser que des commerçants mécontents ,même si ils ne votent pas à Metz ,peuvent facilement transmettre leur mécontentement aux dizaines de clients que chacun voit chaque jour!…