Intervention de Bérangère Thomas lors du conseil municipal du 28 janvier 2016
Le CCAS de Metz a décidé, dans ses foyers-résidences pour personnes âgées, de supprimer la présence humaine de nuit pendant les congés des hôtesses responsables.
Or, Metz a intégré le réseau « Ville Amie des Aînés » de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la qualité de ses services et de ses actions dédiés aux seniors. Ainsi, la Ville et son CCAS doivent s’engager au quotidien à améliorer l’habitat senior, promouvoir la vie active des aînés, informer et accompagner les plus fragiles.
Lutter contre la précarité et l’isolement des seniors est une priorité nationale depuis le drame significatif de la canicule de l’été 2003.
On sait que dans la vision 2030, plus d’un quart de la population messine aura plus de 60 ans. Nous constatons également que le fossé se creuse entre les personnes, de plus en plus nombreuses, qui perçoivent l’Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA) et les personnes ayant des revenus financiers suffisants. C’est le cas notamment des femmes, dont les carrières professionnelles ont été, pour beaucoup d’entre elles, incomplètes, ou qui perçoivent une pension de réversion ou de veuve qui ont été minorées depuis plusieurs années.
Par ces motifs, et parce que cette mesure indigne représente une décision injuste et contraire au principe de la solidarité intergénérationnelle, nous souhaitons que la ville de Metz demande à son C.C.AS de rétablir ce dispositif d’assistance de nuit 365 jours par an, qui était garanti aux résidents de ses maisons de retraite.
250 personnes en moyennes sont touchées par cette mesure qui ne peut se justifier par le simple concept de « faire des économies » après la baisse de subvention de la Ville de Metz. Les économies ne sont pas à faire à ce niveau ; avant d’engager des dépenses pour l’accueil de nouvelles populations, il faut d’abord assurer et assumer l’existant ! Alors que la devise de notre République est pavoisée dans la ville, il s’agit de faire acte d’égalité et de fraternité envers nos concitoyens.
Nous ne voulons pas croire que la ville de Metz serait défaillante en matière de solidarité envers ses aînés !
Bérengère Thomas
Conseiller municipal de Metz
Comme toujours, le maire trouve l’argent pour les immigrés mais pas pour les français dans le besoin. Est-ce que nous habitons encore en France ? Non, appelons la plutôt « terre d’asile ». C’est sur, quand on a assez d’argent pour se protéger et vivre convenablement, on ne se sent pas concerné par tous ces problèmes, mais l’écart entre riches et pauvres se creuse de plus en plus et la couche moyenne disparait peu à peu.