Le Conseil municipal du 25/09/14 a décidé de soutenir le dispositif « Passerelle ».
« Passerelle » a pour objet d’organiser la scolarisation dès 2 ans des enfants du « quartier prioritaire » de Borny. L’objectif (plus ou moins reconnu) est de favoriser la socialisation, non seulement des enfants, mais aussi en grande partie des parents d’origine étrangère, de leur faire découvrir le fonctionnement et l’apport de la scolarisation française.
Certes, si l’on veut l’intégration de ces personnes, il faut s’en donner les moyens. Mais ce dispositif ressort de cette fameuse Politique de la ville, qui est en réalité la gestion des difficultés d’intégration d’une immigration accueillie en trop grand nombre dans certains quartiers.
Politique dont les résultats ne sont pas à la hauteur des budgets colossaux qui ont été consacrés depuis les années 80, et singulièrement depuis la création du ministère de la Ville qui permit à Bernard Tapie de devenir ministre ! A Metz, ce dispositif Passerelle a un certain coût, puisque trois partenaires publics financent chacun un poste : un enseignant pour l’Education nationale, un ATSEM pour la Ville (29 273 €), un Educateur de jeunes enfants pour le CCAS.
C’est encore une manifestation de la « discrimination positive », contestable alors qu’il y a des besoins urgents, et qui concernent tous les enfants : par exemple l’accueil des enfants porteur de handicap, dont certains vivent une scolarité chaotique ou même ne peuvent être scolarisés par manque d’Auxiliaires de Vie Scolaire. C’est une réalité à Metz !
Françoise GROLET