Depuis le départ de l’Armée de l’Air en 2012, les 400 hectares de la Base Aérienne 128, rachetée pour l’euro symbolique par Metz-Métropole en mars 2013, attendent une nouvelle affectation civile. Metz-Métropole a aussitôt décidé d’y installer, jusqu’à fin 2013, une aire « provisoire » de grand passage : c’est à dire un espace d’accueil pour les migrations importantes saisonnières des gens du voyage.
On parlait alors d’un coût de 50 000 € (collecte des ordures) et les maires concernés avaient obtenu que cette localisation soit temporaire.
Plusieurs incidents graves se sont produits sur cette aire de Tournebride, dont certains opposant des occupants de familles différentes. Des photos ont rapidement circulé sur le saccage des bâtiments militaires.
Les locaux laissés en état impeccable par les militaires, ont été méthodiquement pillés (radiateurs, tuyaux, câbles) et vandalisés (vitres cassées, portes fracturées…)
Les anciens militaires nous ont confié leur indignation et leur tristesse devant ce spectacle de désolation, notamment dans la chapelle, théâtre de tant de cérémonies.
Quelles suites les autorités ont-elles données ? Plaintes, enquêtes, actions en justice, condamnations, exécutions de décisions judiciaires, remboursement des dégâts ? Rien, l’impunité la plus totale… Au contraire, les dirigeants de Metz-Métropole organisent tranquillement la « saison 2014 » !
Ce lundi 28 avril 2014, le dossier de l’aire de grand passage (qui sera située cette année bd Solidarité à Metz) revient à Metz-Métropole : le Conseil doit entériner, pour 2014, une enveloppe de 96 000 € de « mission de médiation et de sécurité ».
La décision a été prise par le seul Président, à qui est déléguée la capacité de passer directement des marchés publics jusqu’à un certain montant. Ce n’est pas pour rien que les élus FN ont voté contre le principe de déléguer ces décisions au Président, ce genre de dossiers nous donne raison : à quoi bon être élus pour ne pas contrôler et voter les dépenses ?
Aujourd’hui, sous la pression préfectorale, Metz doit créer une aire d’accueil (à Magny) et pour l’implantation définitive de l’aire de grand passage, les maires pressentis (Jury, Ars-Laquenexy) renâclent à ouvrir le ban de leur commune. Nous leur rappelons que cette obligation légale a été instituée en 2000 par le PS, et que l’UMP au pouvoir ne l’a pas abrogée.
Les contribuables de l’agglomération messine auront bientôt l’occasion de dire ce qu’ils pensent à l’UMP et au PS, le 25 mai 2014, lors des élections européennes.
Françoise Grolet, et les élus FN de Metz, Montigny-lès-Metz et Marly.
et voila quand se n’est pas les Roms avenue de blida
il nous énerve les bobos a vouloir les accepter
quel honte de voir sa !!!!!!!!!!!!!!!
qu’il les prenne a leur frais !!!!!!!!!!!!!!!