Au Conseil municipal municipal du 25 septembre 2014, l’élue Bérangère Thomas est intervenue dans la discussion sur le Programme d’accompagnement des copropriétés en difficultés de Metz Borny.
Ce point relate une situation dégradée de copropriétés d’habitat privé.
avec le phénomène de « décrochage », d’insalubrité grave et d’occupation illicite : marchands de sommeil…
Il est donc opportun de s’interroger sur ce dispositif. Y-a-t-il une stratégie pédagogique, un tutorat qui puisse conduire à une autonomie dans ce genre de situation ?
On peut, par exemple, penser à une participation des occupants à la restauration des copropriétés les plus dégradées, à l’entretien afin de déboucher vers une auto-responsabilisation.
Il faut noter en effet, que les charges de réhabilitation, de réparation, d’entretien et de maintenance sont à la charge de la collectivité !
Il est proposé une boîte à outil mais, il semble qu’il s’agit surtout d’un manque d’accompagnement physique et de surveillance.
Quels autres moyens peut-on mettre en œuvre ?
Réécouter l’intervention à partir de 4min45s
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imonsieur Jean je suis ts a fais d accord avec vous!!! je suis proprietaire a la residence Danielle a Borny et j en nest honte!!! des batiments ds un sale etat!!! et pour couronner le tous plus de concierge!!! pdt 1ans edemie! les personnes volontaires ont assurer l entretien de l apartement,nous avons etait livres a nous meme et meme delaisser!!! sachant que des rats on envahit nos locaux et que nous avons eu peur pour nos enfts et pour couroner le tous on nous a laisse seul pdt 1ans edemie comme ca….Qui st les responsables?? ne somme nous pas des etres humains??? vivre a l opac est devenu plus facile et mieux!!! au moins ya de l hygiene et de entretien!!! ts cela me fait deprimer et me fatigue de devoir me battre pour aboutir a rien!!
Beaucoup de blabla du maire réélu qui commence enfin à s’inquiéter de l’état des résidences privées à Borny. Il était temps de s’en inquiéter, car ces résidences repérées en 2010 auraient plutôt du faire l’objet de mesures durant son premier mandat. Mais ce maire mégalomane avait d’autres priorités, comme celle de la coûteuse boite à musique dans ce même quartier. Plus de 11 millions d’euros pour du béton, c’est une honte et une insulte envers les proches habitants souvent démunis. La fête étant terminée, il revient donc aux problèmes cruciaux des habitants et contribuables du quartier.
La mairie, à l’image du gouvernement socialiste, est touchée par l’incompétence et le manque de réactivité. Je m’explique. Notre résidence a vu sa situation s’aggraver durant ces dernières années. Elle a été déclarée en difficulté financière, au même titre que celles figurant sur la liste du programme, mais elle n’est n’y pas inscrite, parce que le maire de Metz travaille avec des documents datés de 2010 et ne se souvient peut-être plus d’avoir été réélu en 2014. Nous faisons partie des délaissés, tout juste bons à payer et à subir l’augmentation des impôts et taxes. Par exemple une prime fixe du chauffage urbain augmentée de 42 % pour payer la belle centrale » bio « . Les 33000 foyers messins en font les frais et cela alourdi le budget de notre résidence de 22000 euros supplémentaires (soit en moyenne 135 euros de plus par copropriétaire) que l’on chauffe ou non son appartement. Le maire reste étrangement muet sur ce sujet et à très mal reçu le responsable de notre syndic venu signaler cette augmentation catastrophique avant les municipales de mars dernier. Quelle solution pouvons-nous attendre de la mairie sinon que du mépris et de l’hypocrisie ? Si le maire veut intervenir pour les copropriétés, qu’il commence déjà à remettre à plat les taxes de l’UEM au lieu de se servir dans les poches de ceux qui sont abonnés au chauffage urbain. Faisant partie du conseil syndical de notre résidence, je peux témoigner du nombre élevé de copropriétaires qui ne chauffent plus leur appartement afin de faire des économies (mais ils paieront une énorme prime fixe de l’UEM). Je l’ai constaté au printemps en vérifiant les comptes avant notre assemblée générale. Les difficultés financières ne permettent plus l’entretien courant et les réparations. L’état général se dégrade, par exemple avec la chute de blocs de béton des façades, des infiltrations d’eau dans le parking, des portes d’accès vandalisées. Les dealers ont trouvé chez nous un nouveau terrain pour leur commerce illicite. Force est de constater une inversion d’état des résidences : le parc locatif est aujourd’hui bien entretenu (entrées sécurisées, changement des fenêtres, ravalement des façades), tandis que les copropriétés deviennent des bâtiments délabrés dans ce quartier rénové. Bon nombre de copropriétaires avec des petits salaires ou pensions ont compris la situation et me l’avouent. Ils cherchent à vendre leur bien pour retourner vivre en location pour s’en sortir. D’ici-là la marie s’occupera-t-elle enfin de notre résidence ? Nous en doutons.