Les journées du patrimoine qui se dérouleront les 14 et 15 septembre prochains, sont une nouvelle occasion pour la municipalité PS d’exprimer sa vision du patrimoine.
Sans doute ont-ils voulu jouer la carte de cette fameuse « modernité » dont ils se sentent investis et qui leur plaît tant en agrémentant le magazine distribué en boîte aux lettres de photos du patrimoine Messin en le photographiant en contre-plongée**, en fish-eye* et en l’enlaidissant par des couleurs psychédéliques voulant certainement imiter le style d’Andy Warhol.
N’est pas artiste qui veut, et ce mélange des genres ne fait ressentir qu’un sentiment : la nausée !
Tout au long de son mandat, Dominique GROS aura démontré sa détestation du patrimoine par la masse de travaux dénaturant le paysage messin.
Le dernier exemple marquant est certainement l’école Debussy, qui par malheur ne se trouvait ni à Metz-Nord, ni à Borny.
Elle a donc subi les foudres de M. GROS. Cette partie de la cour a été réduite au minimum et les enfants devront subir pollution et bruit à cause du trafic routier amplifié. La superficie de la cour a également été réduite de moitié. Ce chantier évidemment coûteux et indispensable qui fait partie de la réorganisation du réseau MET fera gagner 3 minutes sur un trajet.
Quand aux projets de modernisation, ils seront faits en concertation avec les Messins, qui eux seuls ont droit de parole sur leur avenir.
La manière dont les élus traitent le patrimoine de leur ville est le parfait reflet de celle dont ils traitent les êtres humains.
Tous partis politiques confondus, ils se vantent tous, lors des journées du patrimoine, sur les dépliants touristiques ou sur leurs documents officiels, de la beauté de leur ville, de la chance qu’ils ont d’avoir tous ces beaux monuments, etc.
Mais cette vision est purement utilitariste : au fond, ces monuments les embêtent, car ils doivent être entretenus, et que leur beauté les renvoie à la laideur de tout ce qui a été construit depuis 50 ans : les banlieues, les zones commerciales…
C’est maintenant quasi journalièrement qu’on apprend qu’un nouveau monument est menacé ici ou là en France pour construire à la place un immeuble, une maison de retraite, un centre commercial… qui tous auront disparu dans 100 ans maximum, tant il est connu que le béton vieillit mal. Certains élus n’hésitent plus non plus à enfreindre la loi, dans l’impunité la plus totale, pour faire détruire un monument dont ils ne veulent plus.
L’école Debussy est inscrite sur la liste des monuments historiques depuis 2012, mais visiblement pas son portail. Mais ce n’est pas le plus important : le plus important, c’est que la cour va être réduite pour que les enfants puissent mieux respirer les gaz d’échappement d’un bus hyper-polluant, et que d’ici 10 à 15 ans, quand ces enfants se lanceront dans la vie active, s’ils restent à Metz, ils risquent de devoir encore payer dans leurs impôts locaux cette folie Mettis, en plus de devoir rembourser le déficit national monstrueux laissé par 30 années de gabegies UMPS.