Conseil municipal de Metz, le 26 octobre 2017 – Intervention de Françoise Grolet
La convention que nous allons voter vise à faire assurer par la Ville l’entretien des zones d’activité économique transférées à Metz Métropole. Et je lis que cela concerne non seulement l’entretien des équipements publics, mais aussi la propreté.
A ce sujet, comment ne pas évoquer la submersion d’affiches sauvages concernant le bidonville de migrants de Blida, dans toute la ville de Metz, ZAE comprises ?
M le Maire, je vous avais questionné sur ce problème au conseil de juillet dernier et vous m’avez dit que vous seriez très attentif au respect des règles d’affichage, et je commençais de constater à la rentrée que la situation s’était un peu améliorée.
Et voilà que la ville est submergée par une campagne d’affichage qui n’’épargne même pas les copropriétés privées ! J’en ai des témoignages indignés ; beaucoup de messins sont choqués de voir que la charge de travail des agents de la ville est alourdie par les provocations de quelques uns.
Au bout de 3 semaines, le nettoyage n’est toujours pas fait, ce qui ne peut qu’encourager les contrevenants. Chacun sait que la tolérance zéro est essentielle pour dissuader la récidive. Pouvez vous nous dire si la Ville a porté plainte contre ces pollueurs ?
Il se trouve que le forfait est signé, puisque les auteurs de cette campagne d’affichage sauvage sont indiqués sur l’affiche, il est donc tout à fait possible de les identifier : Collectif mosellan de lutte contre la misère, ATTAC, Sud Santé Sociaux, Sud logement social, NPA, Basta, LO, EELV, Humanitaires pour Blida, FSU, FI, Ensemble, Solidarité migrants mosellans, Rébellion Blida, CNT.
(Nota : le maire m’a répondu que lorsqu’il s’agit d’un collectif, on ne peut pas identifier les responsables… Bref il ne veut rien faire !)
Je constate, en revanche, que le corollaire pour empêcher l’affichage sauvage n’est toujours pas réalisé : il s’agit de ne pas permettre que les espaces d’affichage libre soient recouverts en permanence par la publicité pour des événements commerciaux. Cette pratique est illégale, et il n’est pas de l’intérêt de la Ville de la laisser faire. Il faut, pour que la répression de l’affichage sauvage soit efficace, que les espaces permettant l’expression des des opinions et de la vie associative soient respectés.
Je vous incite donc à la fermeté, alliant la répression et la prévention, pour le respect de notre cadre de vie et des finances publiques.