Au Conseil municipal du 24 septembre 2015, la municipalité est entrée au capital de CITIZ, société d’autopartage dépendant d’URBIS Park. Bérangère Thomas est intervenue pour le groupe « Rassemblement Bleu Marine pour Metz ».
L’autopartage est-il une nécessité dans une ville de la taille de Metz ?
« L’autopartage est un principe qui a fait ses preuves en milieu urbain notamment dans les très grandes villes où le transport générateur de la pollution devient problématique ainsi que le nombre de voitures en circulation qui arrive à saturation.
C’est aussi un autre art de vivre en partageant le symbole de ce qui est représentatif de la propriété, de la liberté de circuler, d’aller là où on veut ».
Quelle est la capacité de contrôle de la municipalité ?
« Nous ne pouvons qu’espérer que ce nouveau prestataire fonctionnera mieux avec un porteur privé que le précédent : Autopi. La ville l’avait subventionné pour accélérer son déploiement… et ensuite pour renflouer ses caisses.
Là, on entre au capital puis on l’augmentera par la suite pour développer le réseau si tout va bien. Il y a donc un bénéfice attendu. Nous espérons toutefois que si l’objectif n’est pas atteint, aucune pénalité de compensation ne soit demandée. Nous nous posons la question de la concurrence avec le privé bien sûr.
URBIS intervient déjà beaucoup à Metz comme concessionnaire de parking publics. « Nous émettons des réserves quant à cette opération financière. La ville a perdu beaucoup en confiant ses parkings par délégation de service à des prestataires.
Bérangère Thomas a demandé à la municipalité de « sortir de cette diabolisation d’imaginer des villes vides de voitures, au détriment du commerce et des activités économiques de proximité ».
Notre groupe proteste vivement contre la suppression annoncée des parkings de la cathédrale et du marché couvert, le dernier mauvais coup, porté sans aucune concertation préalable, par Dominique Gros à « Metz la Commerçante ».
Bérangère Thomas,
élue du groupe Rassemblement Bleu Marine Pour Metz