Le coup de force de Dominique Gros, acculant à la démission Pierre Gandar, délégué à l’Urbanisme, brutalement désavoué dans son refus de signer des permis de construire, m’indigne au plus haut point.
Ce revirement bafoue solidairement tous les élus présents qui ont voté en commission Urbanisme. Je demande au maire de réunir une commission Urbanisme exceptionnelle pour apporter les explications attendues, et permettre aux élus de mener une évaluation complète de la politique menée depuis 10 ans en matière d’urbanisme.
Aujourd’hui, je pense à la dernière commission urbanisme, où Pierre Gandar a initié un travail sur une charte entre promoteurs et Ville de Metz, visant une meilleure qualité architecturale et environnementale des projets. Le retour aux vieilles pratiques est accablant pour Metz, dont la richesse patrimoniale mérite le meilleur.
Pour avoir été, depuis que je suis élue, une des rares personnes assidues à la commission Urbanisme, je mesure le mauvais coup porté à notre ville. L’urbanisme, c’est le visage que l’on veut donner à la ville pour l’avenir, dans le respect de son passé et au service de ses habitants. Certains en auraient-ils fait un profitable exercice ? C’est ce que laissait entendre le refus de M. Gandar, au dernier conseil municipal, de voter les rapports impliquant des mécénats d’entreprises.
10 ans après l’entrée dans l’ère de « l’urbanisme des copains » dénoncé jadis au conseil municipal, un an après le scandale de la Comédie, quel révélateur des méthodes de la municipalité socialo-en Marche. Voila qui mériterait un classement Unesco ! Politiquement, je suis à l’opposé de M Gandar, élu communiste. Mais j’ai bien plus d’estime pour son choix que pour l’autocrate Dominique Gros et son ex-adjoint à l’urbanisme Richard Lioger (rapporteur de la loi logement ELAN !) qui ont bétonné l’Amphithéâtre.
Élue FN/RBM au Conseil municipal de Metz
Conseillère de Metz Métropole
Élue régionale du Grand Est – Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine