C’est avec horreur que nous avons appris l’assassinat d’un professeur d’Histoire, revendiqué au nom d’Allah, interpellant le président de la République, et accompagné d’une mise en scène macabre conçue pour terroriser. Terroriser et soumettre les responsables politiques, le peuple français, et aussi tous ceux qui viennent de l’étranger en France et veulent vivre en paix.
Nous avons participé, à l’invitation du maire de Metz, au rassemblement place d’Armes pour honorer Samuel Paty, chanter la Marseillaise, et témoigner notre soutien au corps enseignant qui est aujourd’hui en première ligne et devra bien reprendre les cours à la rentrée de la Toussaint. « Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école » demande Jean-Pierre Obin (l’auteur dès 2004 d’un rapport enterré par le gouvernement Fillon). Réponse : par des années de déni et de lâchetés. C’est l’aveu sidérant du journaliste P Cohen !
En tant que responsables politiques et élus messins, nous avons le devoir de réagir. Comment ?
Souvenez-vous, il y a 2 ans 1/2, des propos explosifs de Gérard Collomb démissionnant du ministère de l’Intérieur, sur le vivre-ensemble : ‘Aujourd’hui, on vit côte-à-côte, j’ai peur que demain on vive face-à-face.’
Il affirme que la « part de responsabilité de l’immigration » est « énorme. » « Vous pensez qu’on n’a plus besoin d’immigration en France ? », demande le journaliste. « Oui, absolument », répond Gérard Collomb qui s’inquiète « des communautés en France [qui] s’affrontent de plus en plus ». « je dirais que, d’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. Oui, on a cinq, six ans, pour éviter le pire. Après… »
Le RN le dit depuis longtemps : l’immigration incontrôlée est le terreau du communautarisme, qui est le terreau de la radicalisation islamiste et du terrorisme.
Nous n’avons jamais cessé d’alerter. Nous avons été taxés de racisme et traités comme des parias par toute la classe politique, alors que ce n’est pas la haine de l’autre mais l’amour des nôtres qui nous motive. Sachez que de nombreuses personnes d’origine étrangère viennent nous dire : j’ai choisi la France en connaissance de cause, je déplore ce qu’elle est devenue et je vous soutiens.
Pendant ce temps, nos adversaires qui conduisaient une politique d’immigration massive, ont fait l’autruche ou pire, ont entretenu des relations troubles par électoralisme. Les socialistes, les verts, les modem, les macronistes, et même les Républicains contrairement à ce qu’ils chantent sur les plateaux TV. Oui, au delà de l’islamo-gauchisme il y a l’islamo-clientélisme.
Le séparatisme à Metz : CCIF, prêches et mosquées
« Pas une minute de répit pour les ennemis de la République », a twitté Gérald Darmanin, semblant découvrir, en 2020, le rôle du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) dans la montée en puissance de l’islam politique. Le gouvernement veut maintenant interdire le CCIF, comme le demande le RN depuis des années pour stopper cette officine des Frères musulmans, qui veulent islamiser toute la société.
Sous couvert de lutte contre l’islamphobie, le CCIF mène un combat juridique et proclame que les musulmans sont victimes d’un racisme d’Etat. L’objectif de cette victimisation est de communautariser les musulmans français. L’emblème de son combat est l’obsession du voile, droit et devoir de la femme musulmane.
À Metz, le CCIF a été accueilli le 4 octobre 2020 à la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) des 4 Bornes, entre Devant-Les-Ponts et Woippy, pour une « formation d’autodéfense contre l’islamophobie ». La MJC héberge, dans ses locaux, financés par les impôts des Messins (120 000 € sur 400 000€ de budget) et par la CAF, l’antenne du CCIF en Moselle. Loin de lutter contre les discriminations, elle ouvre une nouvelle porte à l’islamisme politique !
Dans notre région, le CCIF n’hésite pas à s’afficher avec des prédicateurs salafistes antisémites, homophobes et ultra sexistes. Ainsi, en 2017, son porte-parole Marwan Muhammad était invité pour une conférence dans une salle de la Ville de Woippy. Lui qui lors d’une manifestation à Paris en novembre 2019 provoquait la France devant ses fidèles : « Un conseil, venez armés, Envoyez nous même l’armée, Venez nous chercher ! »
Depuis la construction de la Grande Mosquée de Woippy, des conférenciers islamistes y sont chez eux, comme Hani Ramadan (petit-fils du fondateur de l’organisation politique des Frères Musulmans Hassan Al-Bannah et frère de Tariq Ramadan), prédicateur qui tient des propos à caractère antisémite. Le prédicateur antisioniste et antioccidental Hassan Iquioussen a donné une conférence à la Mosquée de Woippy le 30 juin 2012 et à Metz en 2015. Etc…
Maire LR de Woippy, François Grosdidier a financé intégralement la grande mosquée de Woippy (la plus grande actuellement), par les fonds publics de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine et de la Ville de Woippy.
Devenu maire de Metz, il soutient totalement à la suite de Dominique Gros le projet de Grande Mosquée à Metz. Il est à noter que TOUS les candidats aux élections municipales, excepté le RN, ont participé à la pose de la première pierre en février 2020. Aucun n’est gêné par le manque de transparence entourant ce projet, élément de visibilité de l’islam politique à Metz où chacun a déjà la possibilité de pratiquer dans une dizaine de mosquées de différentes obédiences, certaines étroitement liées au président turc Erdogan.
La progression du séparatisme à Metz malgré les millions € de la Politique de la Ville
Nous avons inlassablement dénoncé la progression du séparatisme sur notre territoire appuyé par les élus de tout bord. Est-il normal de subventionner un club de sport Franco Bosniaque qui s’avère accueillir une école coranique ? Si nous n’en parlions pas, la subvention existerait encore.
Est-il normal d’avoir toléré depuis avant D Gros la gestion opaque du Comité de gestion des centres sociaux de Metz Borny, dont le directeur a fini par être licencié pour prosélytisme religieux en 2015 ?
Est-il normal que les locaux de Metz Habitat Territoire hébergent une école coranique sous couvert des « Jeunes de Borny » où viennent des fillettes voilées ?
Remplissant notre mission d’élus, nous n’avons cessé d’alerter sur les signaux de repli communautaire à Metz. Nous n’avons obtenu que déni et mépris de la part des autres élus, qui ont tous voté sans rien dire les millions d’euros de la politique de la Ville.
Nous avons relayé les inquiétudes des Messins et des travailleurs sociaux. Le Président des PEP 57 disait en 2017 que les associations oeuvrent dans les quartiers pour « éviter l’explosion ». Je cite les rapports des Contrats de Ville que chaque élu peut consulter, mais ils préfèrent se voiler la face : « Le climat dans les quartiers prioritaires tend à se crisper » « Tendance au repli sur soi et communautarisme culturel » « Tensions entre ethnies » « Nous observons depuis quelques temps des comportements discriminatoires, les nouveaux mouvements migratoires suscitent une réticence auprès des familles du territoire » (Metz Nord). En 2019 : « les problématiques sont grandissantes et de plus en plus lourdes ». On commence à parler de « radicalisation ».
En réponse, est programmée la « Mise en valeur des origines »… avec par exemple des cours de langues d’origine subventionnés !
La situation préoccupante des jeunes filles dans les quartiers
D’année en année, la dégradation nous alerte mais les élus en place ne veulent même pas écouter les travailleurs sociaux : « l’invisibilité des jeunes filles adolescentes sur le quartier pose question » (St Eloy Boileau Prégénie).
La déscolarisation des filles par les familles sous prétexte de phobie scolaire progresse. Autant de jeunes filles soustraites à l’éducation à la française, empêchées de trouver un autre modèle social auquel elles aspirent.
Les professionnels confirment (extrait des rapports Contrat de Ville) : « depuis deux ans, nous constatons que de plus en plus d’enfants suivent les cours par le biais du CNED » (= par correspondance). « beaucoup de familles du quartier souhaitent que leurs enfants ne continuent pas une scolarité ordinaire au collège mais qu’ils suivent des cours par correspondance par le CNED ». Une association d’aide aux devoirs a 22 collégiens inscrits, 14 sont au collège public, 8 sont au CNED !
On pourrait penser que la priorité politique est de tout faire pour contrer l’emprise de l’islamisme, et permettre aux jeunes filles de vivre « à la française ». Mais ce n’est pas le choix des élus de gauche comme de droite, oscillant entre clientélisme et démission.
Que peut faire le maire ? Nos propositions :
= Cesser de confier aux associations communautaires des missions de service public subventionnées comme l’aide aux devoirs
= Mieux vérifier et évaluer les actions de la Politique de la Ville
= Mettre des moyens sur la formation professionnelle, sur l’apprentissage du français, sur la présence humaine et la sécurisation des quartiers en difficulté
La lutte contre l’immigration clandestine : là aussi un maire volontaire peut agir
Le législateur a confié des possibilités de contrôle aux Maires en matière de prévention de l’immigration illégale.
1 • Demande de regroupement familial, demande de carte de résident :
Le préfet sollicite l’avis du Maire qui est en charge de vérifier si les conditions de ressources et de logement du demandeur sont suffisantes. Le demandeur doit se conformer aux principes essentiels qui, conformément aux lois de la République, régissent la vie familiale en France.
L’ensemble des documents transmis peut faire l’objet d’un examen, et en cas de doute, des vérifications auprès des organismes émetteurs (employeurs, bailleurs, services d’état civil) sont effectuées. Il est essentiel de former les agents municipaux à la détection de la fraude documentaire. Les services de la police de l’air et des frontières, pour ne citer qu’eux, disposent d’excellents formateurs.
2 • La délivrance des attestations d’accueil. Ne pas exercer de contrôle conduit à laisser libre cours à certains « hébergeants » pouvant être regardés comme des passeurs.
3 • Le mariage et la reconnaissance d’enfant contractés à seule fin d’obtenir un titre de séjour ou la nationalité française. Les services municipaux ont l’obligation de saisir sans délai le procureur de la République.
Des marges de manoeuvre réduites mais des enjeux importants : le maire de Metz est-il passif, voire délibérément laxiste ?
En janvier 2020, un islamiste neutralisé à Metz. Le RN demande des mesures urgentes
L’assaillant, connu pour radicalisation islamiste, travaillait dans une entreprise d’insertion pour la propreté urbaine. L’ancien maire n’avait rien vu à redire. Quels contrôles aujourd’hui ?
La circulaire du 13 novembre 2018 de C Castaner permet de « mieux informer les maires des menaces de radicalisation pesant sur leur commune » via les fichiers confidentiels S (sécurité l’Etat) et FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste). Dominique Gros n’a pas fait la demande. Et François Grosdidier ?
Pour rappel, des perquisitions ont été faites dans les milieux radicaux de Metz, dont un homme déjà condamné en juillet 2018 à Metz pour apologie du terrorisme à 5 ans de prison dont 4 fermes. Pendant l’action, les policiers ont été pris à partie et traités d’assassins. Sur les media, certains menacent de réveiller le quartier. Le maire a préféré accuser le RN de « récupération » plutôt que d’agir. Dans quel sens agira le nouveau maire, lui qui a « activé ses réseaux communautaires » en vue d’être élu (cf le quotidien 20 Minutes) ?
Nous parlons au nom des Messins de toutes origines et croyances. Ils attendent d’être protégés (eux et leurs enfants) des dérives des islamistes qui continuent leur travail de sape dans nos quartiers, en s’appuyant sur les fragilités, sur le repli communautaire, sur le terreau de la délinquance « ordinaire ». Qu’est-il fait pour les sécuriser ? Soit nous chassons les islamistes hors de France, soit nous les laissons disposer de notre pays et de notre mode de vie. Nous ne faiblirons pas !