Après avoir, lors du Conseil municipal du 30 octobre 2014, décidé d’adhérer à l’ « Association des Villes pour la propreté urbaine », voilà que la municipalité socialiste décide de cotiser à l’ « Association Centre-villes en mouvement » qui va nous expliquer comment redynamiser le centre de Metz…
On va ainsi dépenser 2 000€, chaque année du nouveau mandat de Dominique Gros, qui aura ainsi gaspillé 10 000€ d’ici 2020. Dieu seul, ou plutôt Mercure (le dieu du commerce à l’époque de Divodorum) seul sait dans quel état sera le centre-ville de Metz après six années supplémentaires de gouvernance socialiste !
Car depuis six ans, l’exécutif messin agit en contradiction totale avec les réalités économiques.
Un exemple ? Dominique Gros assume avec fierté le projet Muse comme « le devenir du coeur de ville » selon les propos du premier Adjoint Richard Lioger. A t’on déjà vu une ville avec deux centres ? Cette concurrence sera très rude pour le centre historique de Metz, qui est déjà confronté à des zones périphériques démesurées.
Autre exemple : la passivité de Dominique Gros – jusqu’à un retournement tardif à la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC) de juillet 2014 – devant le mastodonte Waves, qui démontre déjà toute la force de frappe commerciale d’un concept moderne attractif. Siégeant à la CDAC, le conseiller général UMP Denis Jacquat n’a pas mieux défendu les intérêts de ”Metz la Commerçante”.
Les élus FN combattent systématiquement les augmentations des taxes et des contraintes pesant sur les commerces de Metz. Ils relaient les attentes prioritaires des commerçants par rapport à la municipalité :
-
favoriser l’accès des clients au centre-ville avec un stationnement abondant et abordable,
-
agir fermement pour la sécurité, et bannir la mendicité agressive dans les rues, le jour comme le soir,
-
promouvoir l’attractivité de Metz par des animations régulières.
Ecouter ceux qui font vivre et prospérer le Centre-ville serait sûrement plus efficace que d’engager Metz dans une Xième association, pour échanger des soi-disant bonnes pratiques entre élus de gauche ou de droite, qui agissent avec le même dogmatisme dans de nombreuses villes de France.
Dominique Gros va t’il bientôt décider d’adhérer à une « Association des Villes pour la sécurité urbaine » ou bien à une « Association des Villes sans vacance immobilière» ?
Oui, 6000 logements à Metz sont « à louer » ou « à vendre ». Pas de quoi être FIER de votre politique, monsieur GROS et les socialos !