Qu’il est triste ce quartier du Centre Pompidou, même sous un beau soleil d’hiver !
Entre ce « Danger de mort » qui semble menacer les visiteurs depuis des semaines,
… ce Parvis des Droits de l’Homme désespérément morne,
… ces cellules commerciales vides et aux vitrines poussiéreuses,
… on ne sait pas trop si l’on est dans une ville en cours de construction, ou au contraire abandonnée par ses habitants après quelque catastrophe économique ou écologique.
Le désordre qui entoure le panneau annonçant le futur centre commercial Muse « Mode, food, design » participe à cette désespérance, à proximité d’un lieu qui se veut un des phares de l’art contemporain d’où l’on doit venir du monde entier. A moins peut-être que ce désordre ne soit lui-même une performance d’art contemporain, ça y ressemble en tout cas…
Trêve de plaisanterie. Comme il est urgent que ce centre commercial ne se fasse pas tant que les 300 commerces fermés du reste de la ville n’auront pas trouvé repreneur, Françoise Grolet et l’équipe de Pour Metz proposent de transformer ce vaste terrain en un grand parking gratuit destiné à tous ceux qui, en semaine, viennent se garer à proximité de la gare pour se rendre à leur travail en train dans une autre ville, mais qui, pour le moment, n’ont pas d’autre choix que de stationner dans les rues avoisinantes du Sablon, privant ainsi les habitants et riverains de places de stationnement qui leur sont pourtant légitimement destinées en priorité. Ce parking pourra être séparé visuellement du parvis du Centre Pompidou par un mur végétal.
Qui sait d’ailleurs si cet afflux de passants entre ce parking et la gare ne permettra pas de remplir quelques-unes des cellules commerciales vides par des commerces et sociétés de services utiles à ceux qui rentrent d’une journée de travail ?
Metz ne retrouvera son attractivité que quand tous ceux qui la composent et la font vivre s’y sentiront de nouveau pleinement respectés sans avoir à subir les choix douteux et les mesquineries inutiles dictées par des technocrates déconnectés de la vraie vie.
quel contraste un parvis des droits de l’homme à coté du siège d’une grande banque! quelle laideur des bâtiments,à l’image de l’avenue François Mitterrand !
Provoquons le changement qu’on attend !