Metz doit être très honorée d’accueillir le prix d’Art Robert Schuman. Cette manifestation date de 1991, soit bien avant le réseau Quattropole créé en 2000. Elle réunit, tous les deux ans, 4 villes voisines au delà des frontières, Metz, Luxembourg, Sarrebruck et Trêves. Voyons-la comme une opportunité de tisser des liens avec nos voisins. Toute occasion est bonne à prendre, j’en suis bien persuadée, appartenant à un mouvement politique qui privilégie les relations transfrontalières et la coopération concrète et utile aux citoyens, aux lourds machins technocratiques et aux grand messes supranationales.
De plus, ce prix bisannuel, se place sous le patronage du célèbre Mosellan né au Luxembourg et que l’histoire rendit allemand, Robert Schuman.
Si l’Union européenne ressemblait au rêve de Schuman, on n’en serait pas arrivés à une telle inefficacité et à un tel rejet. Il ne voulait certainement pas une «Europe des régions » comme l’avance le texte de la délibération mais il avait le sens des frontières que nous voulons, à garder ou à franchir pour nourrir des relations amicales.
Il voulait faire rayonner la culture et l’identité européenne (notamment par son combat pour garder le Concordat en Alsace-Moselle). Alors
pourquoi le Quattropole proclame t’il dès la page d’accueil de son site, « immigrations une chance pour nos quatre villes » ? Pourquoi préparer avec un « Marx Container » le 200e anniversaire de Karl Marx, trévirois de naissance, mais surtout inspirateur d’une des deux grandes idéologies mortifères du XXe siècle, le communisme ?
Le Quattropole, qui nous coûte 100 000 € par an, ne donne, au delà des relations institutionnnelles, que peu de témoignages d’efficacité réelle, alors qu’il y a tant à faire pour faciliter la vie des transfrontaliers, pour aplanir les difficultés des travailleurs, pour développer la connaissance de l’autre et la langue du voisin. Ces 100 000 €, réinvestis par exemple dans les écoles de Metz pour développer les filières franco-allemandes et les jumelages de classes, seraient tellement plus efficaces.
Quoi qu’il en soit, c’est au tour de Metz d’accueillir le prix d’Art Robert Schuman, de donner un coup de projecteur transfrontalier aux meilleurs (nous l’espérons) créateurs de notre ville, et de mieux faire connaître Metz par nos voisins, alors que le meilleur gagne !
Présidente du groupe FN/RBM au Conseil municipal de Metz
Conseillère de Metz Métropole
Élue régionale du Grand Est – Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine
Ma question c’est surtout : quel genre d’oeuvres d’art vont être exposé ? Je n’ai pas forcément confiance dans les goûts artistiques des socialistes! CF ce qu’ils sont capables de mettre dans les rues, ou dans des salles d’exposition, et je ne pense pas qu’a la nuit blanche.