L’avenue Leclerc de Hautecloque, dont la partie gauche perdra ses places de stationnement au profit d’une ligne de bus double sens.
Une réunion pour rien.
Réunion de concertation ? Non, puisque les décisions sont déjà prises.
Réunion d’information ? À sens unique, alors ! Car si les participants ont eu le droit d’entendre la bonne parole de la municipalité, il ressort de cette soirée que les élus présents rechignent à entendre la parole des citoyens.
Le projet ? Les transports en commun de l’agglomération messine possèdent 2 lignes de Mettis, et 5 lignes « structurantes ». Les lignes 1 et 2 qui traversent le quartier Ste Thérèse vont être revues, pour gagner du temps sur le trajet, et donc être plus attractives. Au total, les travaux sur les 5 lignes mobiliseront 10 millions € pour gagner 10 minutes de trajet. Il paraît que c’est donné. (« 10 malheureux millions »… dit l’adjointe Verte M Hisler-Béguin).
Arrive l’annonce que redoute l’assistance. Pour réserver un couloir aux bus dans les deux sens de circulation, la municipalité veut supprimer une place de stationnement sur deux : sur 131, il n’en restera que 65.
Rien n’y fait, les adjoints au maire répondent à côté de la plaque :
➤ effort de la planète entière pour la COP 21…
➤ possibilité d’utiliser le parking souterrain Maud’huy presque vide (pour une baguette de pain ???)
➤ préférence pour l’autopartage (pour aller faire un examen au laboratoire ???)
➤ l’intérêt général opposé aux petits intérêts particuliers (quel mépris pour l’activité et les emplois assurés par ces commerçants !)
Si ce projet n’impactait pas si gravement l’emploi et l’activité, on pourrait rire de la pauvreté des arguments municipaux pour défendre le projet :
➤ « Sur 131 places existantes, 36% sont non-occupées » => Et le Mettis ? Combien de places non occupées sur la journée ?
➤ Un participant dit que le projet est inutile, puisque les bus actuels ne sont pas pleins : « Oui mais les voitures, sont-elles pleines ? » => Si, elles le sont immanquablement au moins à 20%, il n’existe pas de voiture sans chauffeur !
➤ Sur les 64% de places occupées, 12% ne sont pas payées. => Et le Mettis, quel taux de fraude, presque jamais sanctionnée ?! Ici au moins, des PV de stationnement sont dressés et rapportent de l’argent à la Ville.
➤ La piétonnisation fait prospérer le commerce => il n’y a qu’à voir comment se porte le plateau piétonnier de Metz ! l’ex-Virgin, l’ex-Flunch, le Centre St Jacques… il n’y a que pour les socialistes que tout va bien à Metz.
La réunion s’est terminée sur un constat d’échec : impossible de revenir sur cette décision imprégnée d’idéologie anti-automobilistes.
Une note inquiétante quand on sait qu’il ne s’agit là que de la première tranche de l’avenue, la suite étant liée au projet Bon-Secours. Avec la piétonnisation des abords de Bon Secours, les participants s’interrogent sur le devenir du flot de voitures traversant difficilement le quartier aux heures de pointe, par exemple Place du Roi George ou rue Pasteur.
Par où vont passer ces véhicules ? La municipalité socialiste ne pratique pas la démocratie participative dont elle se gargarise.
En réalité, quand un citoyen ou un commerçant n’est pas d’accord, c’est lui qui a tort !
Le groupe Front National continue d’exercer sa vigilance sur tous les impacts du projet Bon-Secours : sur le plan de circulation, urbanistique, et des services puisque 400 logements doivent être créés. Nous restons à l’écoute des besoins des habitants du quartier.
Présidente du groupe FN au Conseil municipal de Metz
Conseiller régional Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine
Entre poubelles et crottes de chien ca va sentir bon le changement cette été ! !