Françoise GROLET réagit aux vitupérations du maire de Metz : marre de la culpabilisation !
Depuis ce week-end, un bâtiment public (le gymnase de la Grange aux Bois rue de la Baronète) est à nouveau occupé par 30 migrants, installés par les associations qui entretiennent l’immigration clandestine.
Le maire de Metz semble trouver qu’il n’ y a pas assez d’étrangers à Metz ? A quel taux de saturation de nos capacités d’accueil faudra t’il faire une pause ?
Ce n’est pas moi qu’il doit « regarder droit dans les yeux » (cf Le Républicain Lorrain d’hier / conseil municipal du 28 mars). Ce sont les Messins qui reçoivent des avis d’expulsion depuis la fin de la trêve hivernale, alors que la préfecture reloge des migrants dans les mêmes immeubles du parc social.
Des élus généreux avec l’argent des autres
Il faut avoir conscience du coût énorme de l’hébergement des demandeurs d’asile dans le Grand Est. J’ai demandé les chiffres au Préfet de Région lors de la séance plénière du 29 avril 2019 : 120 millions par an pour 14 400 places. Cela représente 700 euros par personne et par mois, juste pour le logement. Et le flux ne cesse d’augmenter en Moselle : + 24% d’arrivées de demandeurs d’asile entre 2017 et 2018, après + 51% entre 2014 et 2016.
C’est tellement facile pour les élus messins de faire les généreux avec l’argent des autres ! Je leur ai demandé en conseil municipal (à propos de l’adhésion à l’association « Villes accueillantes ») combien hébergent un migrant chez eux… le silence fut révélateur !
Stop à la culture politisée, place aux besoins des Messins
Concernant le festival Passages, j’ai expliqué au Conseil municipal la position du Rassemblement National. Comme chaque année (voir ici , ou là) le directeur de Passages exprime l’orientation non seulement engagée mais politisée qu’il veut donner au festival : « Donner un coup de pied dans les notions de nationalisme et de repli sur soi qui gagne de plus en plus de terrain » (La Semaine 14 mars 2019).
Liberté de création pour les artistes ? Je suis d’accord ! Mais le corollaire pour les élus est la liberté de ne pas arroser de subventions. L’article ne précise pas que Passages reçoit 990 000 € d’argent public en 2019 ! Soit 250 000 € ville de Metz, 250 000 € région Grand Est, 300 000 € Union européenne, 100 000 € État, 50000 Moselle, 40 000 € Metz Métropole.
Je refuse le détournement de la culture à des fins politisées, visant à culpabiliser nos concitoyens saturés : priorité aux besoins des Messins. A défaut de « votation citoyenne » sur ces sujets essentiels, les élections à venir permettront aux Messins de s’exprimer.