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L’aveuglement socialiste sur les problèmes des quartiers

Conseil municipal du 2/07/15

L’épaisseur du contrat (180 pages) qui doit encore être complété par sa traduction en actions concrètes qui occupera le second semestre 2015, suffit à témoigner de l’ampleur du travail réalisé ; mais pour quels résultats ?
Depuis combien d’années existe cette politique de la ville, qui se définit comme un rattrapage de développement entre la moyenne de la ville et les quartiers dits sensibles ? 10 millions € annuels de Metz, plus 5 millions annuels par l’Etat, pour quels résultats ? Pour entendre dire que la situation de ces quartiers n’est pas satisfaisante, ce qui est vrai, et qu’il faut encore et plus de moyens ?

La conclusion à tirer est que les orientations choisies ne sont pas forcément pertinentes, mais également que l’on peut difficilement avec les moyens locaux corriger de mauvaises politiques nationales.

Qui est responsable du décrochage et de la ghettoïsation des quartiers ?
Qui manque à fournir à tous les jeunes les savoirs fondamentaux, au point de devoir mettre en place des web tv citoyennes pour apprivoiser les jeunes décrocheurs, des petits déjeuners aux parents pour les convaincre des bienfaits de la scolarité à la française, des ambassadeurs de la propreté pour expliquer qu’on ne jette pas ses ordures par la fenêtre ?! Mais encore, qui assomme de charges ceux qui travaillent et déploie dans certaines zones des semi-paradis fiscaux qui ne font que délocaliser l’activité ? Et la nouvelle loi de programmation prévoit une kyrielle de nouvelles dispositions fiscales pour les zones franches !

Au final, un énorme déploiement de moyens publics, financiers et humains, et on constate à Metz que beaucoup de problèmes ne sont pas résolus mais déplacés (exemple de Borny vers la Grange aux Bois), voire s’étendent puisqu’à Metz deux quartiers supplémentaires entrent dans le périmètre, contrairement à l’évolution nationale. Cette politique sera toujours plus gourmande en argent et énergie publics tant qu’on apportera des réponses très « socialistes » à de vraies difficultés.

Les quartiers de la politique de la ville possèdent deux spécificités :
très forte concentration de population issue de l’immigration, provoquant une intégration à l’envers + taux de chômage catastrophique, notamment pour les jeunes dont les perpectives d’avenir sont bouchées.

Et depuis des décennies, on continue de laisser entrer par nos frontières passoires une immigration non seulement légale, mais aussi clandestine, aboutissant à un repli communautaire inéluctable : le rapport que l’on discute ne peut omettre de l’évoquer, même si c’est très furtif !

Et sur le chômage, on gère ses effets sociaux, à grands renforts de moyens publics, mais aussi de stages occupationnels en culture du « vivre ensemble » pour « encourager l’effervescence urbaine » (sic). Cet argent public est prélevé en trop grande quantité sur ceux, entrepreneurs petits et moyens, qui pourraient être les véritables créateurs des emplois qui manquent cruellement dans ces quartiers.

Le cercle vicieux se referme donc sur les quartiers, aggravé par deux phénomènes encore une fois très socialistes :
– le manque de fermeté face à la délinquance, qui n’est pas un « sentiment » fantasmé mais un fait : observez dans le Contrat, la différente frappante de réponse politique entre Woippy (p62) et Metz : pragmatisme contre négation des problèmes. L’aveuglement volontaire permet à l’économie souterraine de se banaliser et prospérer, d’autant plus difficile à éradiquer qu’elle devient plus attractive pour les esprits les plus faibles sans espoir professionnel. Très symptomatique, l’objectif que se donne le Contrat de Ville au niveau sécurité : « Améliorer les relations entre les forces de l’ordre et la population »… Après le sentiment d’insécurité, le problème relationnel police/population ! C’est plutôt le respect des lois qui doit être amélioré en priorité !

– et deuxième phénomène bien socialiste, pendant que la puissance publique se désengage de ses missions essentielles, vous faites transiter l’argent public, des missions de service public (encadrement des jeunes), par des associations dont l’objet premier est la promotion de leurs identités d’origine. Qu’on ne s’étonne pas ensuite de constater les difficultés d’intégration voire le repli communautaire ! Et pendant ce temps, la Ville se préoccupe de la « gestion de la diversité culturelle » !

Ce double aveuglement explique que la Politique de la Ville doive sans cesse être renforcée. Ça va mal, mais sans elle, ça serait pire !

Alors, on doit évidemment poursuivre et donner les moyens d’aboutir à certains volets de ce contrat : les actions structurelles de rattrapage de développement, d’équipements publics, la correction des erreurs d’urbanisme avec le démantèlement des grands ensembles inhumains, le soutien à l’entrepreneuriat et la politique d’insertion par l’activité.

Mais cela devrait se faire au travers des politiques de droit commun qui doivent profiter à tous les citoyens de la ville, et non avec une intention de « discrimination positive » répondant à un traitement social de difficultés politiques, voire au pire à l’achat de la paix sociale.

Nous ne pouvons pas assister sans réagir au dévoiement de l’action et de l’argent publics dans de mauvaises directions.

Je concluerai sur la création des Conseils citoyens, où l’on atteint des sommets. Y a t’il si peu à faire, y a t’il tant d’agents publics disponibles pour que l’on invente des dispositifs législatifs qui se surajoutent à nos comités de quartier ? Rien que la description de leur mise en place est proprement ubuesque, avec le tirage au sort des heureux bénéficiaires sous forme de tirage d’adresses, où il faudra monter les étages – dans un ordre aléatoire, surtout !- pour convaincre suffisamment de citoyens de participer aux réjouissances. Avec parité et mixité générationnelle en prime… Tout ça pour 70 000 € par an !
Tout est dit sur les désordres intrinsèques de cette politique, et sa déperdition d’énergie phénoménale.

Quelle accumulation d’erreurs stratégiques, de renoncements, d’aveuglement idéologique pour aboutir à cela !

Françoise Grolet

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