C’est un sujet important, l’égalité entre les hommes et les femmes – et réciproquement – qui donne lieu dans ce bilan de l’action municipale, à un inventaire un peu obligé, listant des initiatives pour les droits des femmes, comme à côté de la Messine, le raid Saharienne qui témoigne contre les violences faites aux femmes, quand d’autres projets sont là pour faire nombre comme la création de vestiaires femmes pour les équipes féminines du FC Metz au stade Dezavelle, encore heureux ! Dans la batterie de statistiques, on est aussi heureux d’apprendre qu’il y a plus de Messines que de Messins qui fréquentent les Bibliothèques municipales (3002 pour 2642 avant 15 ans, 8119/5037 après) et que c’est l’inverse pour les présidences d’associations…
En matière d’égalité hommes / femmes, la municipalité est comme de coutume fière de son bilan, mais il ne faut pas oublier combien la condition des femmes a été mise à mal en France par 5 ans de politique socialiste, avec au bilan : augmentation de la pauvreté, multiplication des inégalités et de la précarisation, notamment par la funeste loi El Khomri, atteintes à la politique familiale et aux revenus des retraitées. Chacun sait que les femmes sont les premières victimes de la précarité. Ainsi à la Ville de Metz : les femmes sont concernées par 78% des postes précaires rémunérés à l’heure, et 92% des postes à temps partiel.
Votre politique n’est pas exempte de cette dégradation : quand vous sous-traitez des fonctions comme la propreté des locaux municipaux à des entreprises privées, avec pour les employées une extrême instabilité, puisqu’elles changent d’employeur au gré des appels d’offre, ce que Mme Bori comparait à un « esclavage des temps modernes » quand elle était dans l’opposition ! Elle demandait et nous demandons toujours un retour de ces fonctions dans le service public. Comme mon collègue Thierry Gourlot l’a demandé le mois dernier pour la Délégation de Service Public du stationnement en voirie, où ce sont les ASVP dont le statut est fragilisé.
C’est donc un bilan contrasté, mais avec des résultats probants, comme à la tête des services municipaux, où vous avez M le Maire, choisi une femme, il paraît que c’est très rare parmi les DGS de grandes villes. En voyant ce point à l’ordre du jour de ce Conseil, j’ai tout de suite voulu rendre hommage à son sang-froid, lorsqu’au dernier Conseil municipal, des perturbateurs venus exiger la réquisition des bâtiments publics et privés pour les migrants qui affluent à Metz, ont fait irruption dans la salle du Conseil et jusque sur votre bureau. J’ai regardé attentivement une vidéo (l’enregistrement audio sur le site de la Ville ayant été épuré) : c’est bien l’action efficace de Madame la DGS, monsieur le Maire, qui a permis que cesse cette situation anarchique !
Ce sentiment d’impunité s’explique-t-il par une proximité idéologique ? Ils ne font après tout que porter à ses aboutissements logiques la politique socialiste d’appel d’air des clandestins dans notre pays. Il n’y a aucune raison que ça cesse et d’ailleurs le campement se reconstitue déjà, comme après chaque opération de relogement ! Quand les lois ne sont pas respectées, voilà où l’on arrive : la misère pour tous, vrais comme faux demandeurs d’asile, et l’anarchie.
Présidente du groupe FN au Conseil municipal de Metz
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