Communiqué de presse de Françoise GROLET
Après avoir annoncé la fin de l’opération « bidonville Louis le Débonnaire », la municipalité relance une opération similaire à Borny. Le Conseil d’administration du CCAS de la Ville a décidé le 1er octobre 2019 de monter un dispositif avec l’Etat (MOUS) pour accompagner le campement illégal de Roms du petit bois de Borny. 14 ménages vont être suivis pour intégrer un logement.
L’accompagnement sera même « renforcé » pendant 3 ans pour ceux qui n’ont pas de titre de séjour afin de leur « ouvrir des droits ». Une prime à la clandestinité en quelque sorte ? Il va falloir l’expliquer à nos concitoyens sur liste d’attente pour un logement social ! C’est la position que j’ai exprimée en tant que membre du Conseil d’administration du CCAS.
Dans sa grande hypocrisie, la municipalité avait fait expulser ces Roms du parking du Camping de Metz lorsqu’elle a rendu le stationnement payant. Il n’y a pas de petit profit. En revanche, ici elle attend pour réagir l’explosion des tensions avec les habitants de Borny riverains du petit bois où se sont installées les caravanes, rejointes par d’autres.
Le maire annonçait que les 150 000 € dépensés pour le bidonville Louis le Débonnaire résorberaient la mendicité agressive à Metz. Pourtant le problème est toujours là, notamment le racket des automobilistes place St Etienne. 95 000 € aujourd’hui pour le bidonville Petit Bois à Borny, combien demain ? Sans compter les 10 000 € attribués également hier à « Solidarité Migrants Moselle » qui participe à l’afflux de clandestins.
Les moyens humains et budgétaires de l’action sociale de la Ville de Metz sont actuellement dévoyés pour servir de pompe aspirante à l’immigration clandestine, alors que les besoins augmentent : par exemple, la domiciliation de SDF au CCAS en 2 mois = + 107 élections de domicile pour 64 résiliations.
Tant qu’un de nos concitoyens retraité, précaire, parent isolé, jeune à la rue, manquera du nécessaire, notre devoir de justice et de solidarité sera de s’occuper des Messins d’abord.
Françoise GROLET Élue de Metz et de la Métropole, Conseillère régionale du Grand Est, candidate à la mairie de Metz en 2020
J’ai été bénévole au campement débonnaire. Les résultats obtenus parmi cette population roms sont remarquables. Le projet mous à fait ses preuves.
Grande expérience humaine pour moi.
Le partage et un regard humain sur les bannis et démunis.
Nous pouvons beaucoup avec notre système sanitaire et sociale
Appartenant au conseil d’administration du CCAS, j’ai été informée des suites de cette action. Le problème restant celui du coût. 150 000 € pour rapprocher du logement et de l’emploi une quinzaine de famille. La question est : la France a t’elle les moyens de cette politique ? Non évidemment, il y a déjà beaucoup de misère à soulager parmi les retraités et les jeunes français.
Ce genre de politique est une « pompe aspirante » qui aura pour effet d’attirer de plus en plus de migrants candidats aux aides que la France octroie généreusement. Nos compatriotes doivent passer d’abord, c’est une question de justice.