Travailleurs détachés. Un terme qui ne signifie pas grand chose en soi et encore moins pour la majorité de la population.
Et pourtant, sous ce terme de novlangue se dissimule une aberration au vu du contexte actuel.
Il s’agit tout simplement de travailleurs étrangers venus soi-disant effectuer le travail que les Français seraient incapables d’effectuer par feignantise (selon les politiques UMPS), voir parce qu’on ne trouverait pas de Français pour répondre à ces offres d’emploi.
La vérité est tout autre. Ces travailleurs détachés n’ont qu’un seul et unique but; payer des salariés moins cher. La Roumanie étant le pays de prédilection pour trouver ces travailleurs détachés.
Ci-dessous, des photos prises le 11 novembre, jour de célébration de l’Armistice et surtout, jour férié !
Et pourtant, en ce jour particulier, des travailleurs Roumains étaient à l’oeuvre dans la boutique Nespresso de Metz afin de pouvoir tenir les délais et finir les travaux dans les temps.
Encore une fois, sous le règne du consumérisme, les valeurs et l’Histoire de la France sont bafouées.
Quand aux « valeurs sociales » défendues par le maire socialiste de Metz, Dominique Gros, qui peut encore le croire ? Le principe de travailleur détaché n’est qu’une nouvelle forme d’esclavagisme pour ceux qui viennent, et une manière de toujours plus appauvrir les Français que l’UMPS viendra par la suite accabler de ne pas travailler. L’hypocrisie poussée à son paroxysme en quelque sorte.
Je l’ai vu aussi ce 11 novembre, en allant à la cérémonie Place d’Armes.
C’est une concurrence déloyale pour les travailleurs français !
Le travailleur détaché (salaire français mais charges au niveau du pays d’origine) coûte moins cher aux entreprises, qui pour rester compétitives, sont tentées d’utiliser ce système « made in Bruxelles »… Il pèse à la baisse sur les salaires, et empêche de rétribuer à sa juste valeur le travail pénible. Le gouvernement préfère imposer aux entreprises de gérer un « compte pénibilité » !
Pendant ce temps, les agences d’intérim spécialisées dans le BTP à Metz, nous disent qu’elles n’ont plus de travail pour les Français.