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11 novembre 2018 : Metz fête son retour à la France. Où sont les drapeaux tricolores ?

« France, à bientôt ! » chantaient nos aînés en 1871, après la défaite française qui faisait entrer la Moselle et l’Alsace sous la domination allemande (à écouter ici)

« France, à bientôt ! car la sainte espérance,

Emplit nos coeurs, en te disant : Adieu. 

                         Refrain :

 Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine

Et, malgré vous, nous resterons Français

Vous avez pu germaniser la plaine

Mais notre cœur, vous ne l’aurez jamais »

Réunis ce 11 novembre 2018 à  Metz, nous voulons rappeler le sacrifice de tous ceux qui n’ont pas vu la paix, pas vu la victoire, ces morts de la Grande Guerre. Et nous nous recueillons devant un mémorial à nul autre pareil, où on peut lire : « Aux morts de la guerre».

Nous venons déposer une gerbe de fleurs devant cette mère, qui porte sur les genoux le corps de son fils nu, sans uniforme. Elle pleure plus que ceux qui sont morts pour libérer la France et ses provinces perdues. Elle pleure aussi ses enfants, les 380 000 mosellans et alsaciens mobilisés sous uniforme allemand, les 50 000 morts, les 29 000 prisonniers, les blessés et mutilés. Cette pietà de Metz, digne et douloureuse, est infiniment émouvante. 

Comme nous sommes loin des contorsions du pouvoir !

Macron a fait savoir qu’il ne s’agit pas de célébrer la victoire militaire de 1918, suspecte de nationalisme, pour éviter de froisser son invitée Mme Merkel. Comme c’est lâche et comme c’est simpliste ! D’abord, ce n’est pas le nationalisme mais bien l’impérialisme qui est en cause. Et puis, loin de nous l’idée de dénier le droit aux Allemands d’honorer leurs morts. Au contraire ! L’amitié est fondée sur la vérité et la connaissance mutuelle. Nous savons l’émotion considérable des Mosellans au départ de Monseigneur Benzler. L’évêque allemand de Metz sous l’Annexion, qui avait montré tant de compréhension envers les populations mosellanes, fut honteusement expulsé en 1919. Ce matin à la Cathédrale, l’évêque de Metz portait avec reconnaissance ses ornements liturgiques.  

Extrait de « Metz libérée » film d’Albert Kahn

Aujourd’hui, il s’agit de fêter la victoire de la France ! 

Où pouvait-elle être plus grandiose qu’en Moselle annexée où l’on répétait depuis 48 ans : « Français ne peux, Allemand ne veux, Lorrain je suis » ? En 1908, 120 000 Mosellans avaient osé braver l’occupant pour manifester leur attachement à la mère patrie, à l’inauguration du monument aux morts de 1870 à Noisseville.

Imaginons la scène : le 18 novembre 1918, les premiers soldats français entrent à Metz.

Le Républicain Lorrain de l’époque décrit,  sur l’Esplanade, « le geste qui les accueillait après 40 ans d’oppression et d’attente, gardait, dans une émotion profonde, cette mesure qui est la qualité la plus précieuse du Lorrain ». 

Les documents d’époque nous montrent les rues de Metz pavoisées de drapeaux tricolores ( « Metz libérée » d’Albert Kahn). Mais où sont aujourd’hui, ces drapeaux, l’Esplanade emplie d’une grande fête populaire et patriotique pour ce jour exceptionnel ?! 

Quelle carence impardonnable pour la municipalité socialo-EnMarche de Metz. Notre ville dont  « la fidélité obstinée à la France n’a connu aucune défaillance au cours d’une captivité de 48 ans » lui avait valu d’être décorée de la Légion d’honneur.

cérémonie officielle du 11 novembre 2018 – sonnerie aux morts

Aujourd’hui comme hier, nos libertés sont menacées 

Hier, les Mosellans et Alsaciens libérés ont dû résister au zèle jacobin et franc-maçon qui voulait leur faire abandonner leurs particularités. Malgré les engagements du maréchal Joffre à Strasbourg, du général Mangin à Metz.

Dans le domaine social ç’aurait été une régression, dans le domaine scolaire et religieux, c’était un reniement. Il a fallu qu’en 1924, Robert Schuman et 21 députés claquent la porte de l’Assemblée Nationale pour être enfin écoutés. 

Aujourd’hui, notre Concordat est menacé par le communautarisme de certains responsables politiques qui veulent y ajouter l’islam : une seule religion pose problème mais c’est nous qui devrions nous adapter ? Prenons garde, si on y touche, c’est tout l’édifice du droit local qui sera menacé de disparition. 

Que penseraient tous ceux qui sont morts pendant la Grande Guerre, s’ils revenaient aujourd’hui ?

Ils ne se sont pas battus pour voir les dirigeants français renier leur sacrifice, combattre le sentiment national, détruire les frontières, alors que tant de sang a été versé pour les défendre ! 

Alors, soyons dignes de ceux de 14, soyons fiers de la France, défendons sa liberté sa prospérité, son identité.

En mémoire de la devise de la République messine « Si nous avons paix dedans, nous aurons paix dehors », disons : Vive la paix, Vive Metz, Vive la Moselle et la Lorraine, et Vive la France !

portrait_groletFrançoise Grolet
Élue RN au Conseil municipal de Metz
Conseillère de Metz Métropole
Élue régionale du Grand Est – Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine
Vente d'un bâtiment municipal pour une mosquée à Metz, seul le RN s'oppose.
C'est d'une volonté politique que Metz a besoin (Tribune Metz Mag)
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