Échange des voeux au Front National/Rassemblement Bleu Marine de Metz, dimanche 14 janvier 2018 – Discours de Françoise Grolet, Présidente des élus municipaux de Metz et Conseillère régionale
On ne peut pas changer tout ce que l’on affronte, mais on ne peut changer que ce que l’on affronte .
En 2017, nous avons affronté de nombreux défis, donné beaucoup de nous-mêmes, pour convaincre nos compatriotes.
Nous avons atteint un objectif : le second tour de la présidentielle, en rassemblant 11 millions de Français, en étant l’un des acteurs de la recomposition de la vie politique, annoncée par Marine Le Pen : d’un côté ceux qui croient à la nation, de l’autre ceux qui n’y croient plus.
Et pourtant, nous avons pas atteint notre but final : arriver au pouvoir, pour amorcer enfin le renouveau de notre pays.
Oui, « on ne peut pas changer tout ce que l’on affronte ». Mais on ne peut changer QUE ce que l’on affronte.
Marine Le Pen a fait front, et nous avons fait front.
Cela n’a pas suffi ; mais – comme disait mon père (quel beau conseil pour des jeunes) – « seuls ceux qui ne font rien ne font pas de gaffes ! »
Il y en a toujours qui préféreront se lamenter.
Le Front National fait le choix – et notez bien que c’est le seul parti à le faire – d’écouter ses adhérents ; de remettre en cause son fonctionnement, pour changer ce qui doit être amélioré, et d’ aller de l’avant.
Parce que, comme m’a dit un ami au lendemain de la présidentielle, quand l’accablement nous guettait, « les données du problème ne changent pas ! »
- La France est toujours + endettée,
- toujours + submergée par un flot d’immigration et son corollaire l’islamisme,
- toujours + soumise à Bruxelles
- toujours + appauvrie, déclassée, polluée par la mondialisation, qui n’est « heureuse » que pour les amis de M. Macron.
Face à cela, que fait Macron l’illusionniste ? Il fait illusion ! Peu à peu, viendront les désillusions. Parce que… les données du problème n’ont pas changé.
Macron ne tient pas ses promesses. Rénover la vie politique ? avec du vieux, et chaque semaine, un ministre ou un député qui le discrédite… Dicter sa loi à Bruxelles ? et la Commission retoque son premier budget, pas assez austère… Améliorer le pouvoir d’achat ? là, 9 millions de retraités ont déjà compris : ceux qui subissent sans compensation la hausse de CSG, +1,7% =soit 8,3% de ponction sur leur retraite ! Régler la crise des migrants ? alors qu’en refusant de régler les causes (rétablir les frontières, démanteler les pompes aspirantes), il ne fera que l’intensifier ! (propos de Karim Ouchikh)
Alors, quels voeux allons-nous échanger ?
Pas ceux de Metz-Métropole qui veut nous emmener en fusée et nous infantilise avec ses petits dessins, dont je retiens le plus réaliste : oui, Metz-Métropole est bien une pieuvre qui, avec ses tentacules, aspire tous les pouvoirs des communes, et pompe notre argent pour s’acheter un nouveau siège à 33 M€ !
Ni les voeux du maire de Metz : le roi de l’autosatisfaction remplit une page des labels collectionnés en 2017 : pas moins de 21, liste non exhaustive ! « Ville amie des aînés… Ville amie des enfants… Ville et pays d’art et d’histoire… » (paradoxal quand on veut vendre au privé les bâtiments place de la Comédie, un joyau de Metz), « Ecoquartier ZAC du Sansonnet »… (des fertiles terres maraîchères bétonnées), et le meilleur : « Label Ville éco-propre » ! Qu’en pensent les Messins qui ont des décharges sauvages devant leur porte ?
Partageons donc ce voeu : en 2018, on ne changera que ce que l’on affrontera !
En étant
- unis
- déterminés car il en va de l’avenir de nos enfants et de notre patrie
- enthousiastes pour porter notre projet, parce qu’il est la seule alternative.
Oui, c’est bien l’enthousiasme que nous avons à partager, en considérant le bel avenir que nous voulons pour notre pays. L’élection de Macron l’a montré, les Français veulent rêver, ou plutôt espérer. Nous pouvons le faire !
• Je suis pour la priorité aux familles françaises, aux plus fragiles, à nos aînés : c’est un devoir de justice ! J’ai eu tout à l’heure un SMS qui m’a fait mal au coeur, d’une dame de plus de 70 ans obligée de travailler sur les marchés pour compléter sa maigre retraite : « je regrette de ne pas être des vôtres, je viens de rentrer du travail et j’ai le dos cassé… ». C’est juste intolérable quand on considère tous les gaspillages publics !
• Pour qu’on produise en France, avec des travailleurs Français,
• Pour que les agriculteurs vivent du fruit de leur travail et nous nourrissent sainement
• Pour libérer l’énergie des entrepreneurs et artisans, qui ont des emplois à créer, donc :
• Pour que l’Etat retire ses mains de nos poches et descende de nos épaules…
et qu’il se consacre à ses missions régaliennes (déjà, faire respecter les lois) et à restaurer des Services publics de qualité, pour tous et partout.
N’est-ce pas là un programme enthousiasmant ? Tout cela, on s’interdit de le faire aujourd’hui, pourtant c’est le bon sens.
Je crois en la force de persuasion du bon sens, et je vous invite à la partager, tout au long de cette année 2018 !