Conseil Municipal de Metz Point 15- désignations diverses-
Monsieur le Maire, chers collègues,
Un peu d’histoire pour commencer, De 1995 à 2001, du temps ou le Front National siégeait au sein de ce conseil municipal avant notre récent retour en force ; le maire de l’époque, M. Jean-Marie Rausch (qui était pourtant l’un des signataires de « l’appel des 250 contre le Front National) avait tout de même dans un souci démocratique a minima et par respect des 11% des électeurs messins qui avaient voté pour nous et de nos 3 élus, nous avait accordé, certes des strapontins si j’ose dire, mais tout de même une représentation dans les établissements scolaires de la ville.
Pour ma part je siégeais comme membre suppléant du Lycée de la communication.
En chaussant les bottes de votre prédécesseur, je pensais naïvement que vous seriez au moins aussi respectueux de l’expression du suffrage universel qu’il le fût.
Mais vous n’avez apparemment pas la même pointure que M. Rausch.
Vous nous avez refusé toute représentation dans les établissements scolaires en début de ce mandat, mais à « tout pêcheur miséricorde », il vous était possible de réparer cette injustice aujourd’hui, en permettant à notre groupe d’être représenté au sein des établissements scolaires messins. Vous ne l’avez pas fait.
Je m’étonne aussi du silence des élus UMP, UDI et divers droite qui cautionne de déni de démocratie et de cette injustice dont ils sont pourtant les victimes au conseil régional de Lorraine.
Face à ce déni de démocratie, notre groupe quitte l’hémicycle en vous disant: « mesdames et messieurs les censeurs, bonsoir !
Thierry Gourlot
Monsieur « fier d’être me(ssin)prisant » a de quoi être auto-satisfait. En ne donnant aucune représentativité aux 5790 électeurs du Front National au deuxième tour des municipales, il faut ajouter le nombre des électeurs qui ne se sont pas déplacés, car déçus du système. Quid pour cette majorité messine ?
Le conseil municipal n’est pas un hémicycle, mais une arène où l’on se bat avant tout pour la survie de son ego et de sa place. A la tête, un gladiateur chef d’orchestre qui s’est trompé d’époque. Nous ne sommes plus au IIIème siècle, mais bien en 2014. En ces temps on avait déjà la folie des grandeurs, car l’amphithéâtre était le plus grand construit en Gaule. Metz serait-elle coutumière des frasques pharaoniques de ceux qui gouvernent aux dépends de ceux qui paient ? Un mauvais esprit planerait-il sur la ville, prenant en otage ses habitants dans ce quartier historique amphithéâtre-Pompidou-palais-des-congrès, lieu mythique de toutes les mégalomanies ?
Seuls les élus du Front National à la mairie de Metz ont su déceler, au-delà de la complicité UMPS, les failles d’un pouvoir anti-démocratique et autiste. D’ailleurs un twett de » Fiers d’être Messins » adressé à un membre de l’équipe du Front National de Metz reconnaît implicitement les qualités et la clairvoyance des élus FN : » vos élus ont de belles connaissances historiques « . Comme quoi nos opposants finissent par être d’accord avec nous !