Rebonjour l’illusionniste, rebonjour le bateleur ! Cette obsession à répéter « je n’ai pas menti », « je dis la vérité » donne l’irrésistible impression d’être spectateurs du jeu politicien que les Français ne supportent plus. Ainsi de sa promesse de referendum : pas ça, pas lui ! Lui qui ne l’a jamais mis en œuvre et qui, en 2005, a bafoué l’expression des Français en faisant passer le traité de Lisbonne par le Congrès ! Non, ni Sarkozy ni son parti n’ont rien à apporter de nouveau à la France pour la redresser.
« Ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre » a dit Einstein. François Hollande est allé plus vite, plus loin certes, mais sur la même pente ! Perte de pouvoir d’achat (pour les retraités notamment), impôts nouveaux, régularisations de clandestins, chômage, dette (600 millions)… la continuité est flagrante. Et ici à Metz, c’est le même double langage : on s’affronte devant les micros, mais on mène, à Metz-Métropole, la même politique désastreuse, main dans la main !
Le véritable choix, en 2017, c’est donc l’UMPS ou le FN. Chez Hollande comme chez Sarkozy, on rivalise de mépris et d’incompréhension envers les électeurs du FN qu’ils disent recroquevillés sur leurs peurs et leur souffrance. Oui, les Français souffrent, mais ils savent bien qui sont les responsables, et ils regardent avec espoir l’alternative qu’incarne Marine le Pen.
France 3 Lorraine, le 22 septembre 2014