Le destin tragique du camping municipal est maintenant scellé depuis l’aveu même de Dominique Gros qui veut sa disparition par grignotage.
Malgré tout, cette structure municipale, la seule qui n’est pas déficitaire et qui avait eu la chance d’échapper aux compétences destructrices et nocives du parti socialiste de Metz est encore en fonctionnement durant la saison 2015.
Au cours du conseil municipal du 26 février 2015, le businessman Dominique Gros avait concédé 2600m² (soit 19 places de camping-car) du camping pour permettre le passage des véhicules et l’acheminement des matériaux sur le chantier.
Le Front National par l’intermédiaire de Françoise Grolet a été le seul à soulever le comportement inique du maire qui autorise cet accès alors qu’il aurait été très facile de réaliser le chantier sans que cette opération ne soit nécessaire.
Ce point n°10 du conseil municipal du 26 février 2015 était accompagné d‘une convention entre la ville de Metz et Bouygues Immbobilier. Le préambule de cette convention est très clair et indique ceci : « Cette emprise sera utilisée pour la base vie et un accès au site de chantier pour l’approvisionnement en matériaux qui ne devront, en aucun cas, être stockés au niveau du camping (PPRI) ».
Et pourtant ! Il suffit de regarder ces photos pour se rendre compte que cet « accès » sert principalement à stocker des matériaux en tout genre et qu’il n’y a aucune installation de type base de vie d’un chantier.
L’article 7 de ladite convention précise que « La société s’engage à respecter la tranquillité des riverains et occupants du camping. » Il paraît difficile de respecter cet engagement au vu de l’aire de passage qui n’est rien d’autre qu’une aire de stockage et nécessite donc de nombreuse manipulations bruyantes d’engins de chantier.
En attendant, les campeurs sont obligés d’utiliser des bungalows de chantier pour les sanitaires, ceux du camping étant dans la zone réquisitionnée. C’est le monde à l’envers.
Alors soit Dominique Gros savait dès le départ que le chantier se passerait ainsi soit il a été trompé. Mais heureusement pour lui, l’article 3 de la convention lui permet de rompre la convention.
À moins que son mépris envers « les Hollandais » qui fréquentent le camping ne l’emporte et qu’il laisse perdurer cette situation honteuse en terme d’image pour la ville. Il est vrai qu’une infraction de plus ou de moins dans sa « comm », ce n’est pas ce qui peut empêcher le maire de Metz de bien dormir.