Recul des droits sociaux et Aggravation des déficits.
De SARKOZY/FILLON à HOLLANDE/VALLS
En mai 2007, Nicolas SARKOZY est élu et fait voter rapidement les mesures phares de son programme : »travailler plus pour gagner plus » ce qu’il faut comprendre par : les actifs travaillent plus longtemps et les plus riches détenteur du capital paient moins d’impôts. Les heures supplémentaires défiscalisées pour les actifs sont alors instaurées ainsi que le bouclier fiscal pour les plus riches.
La conséquence de ces deux mesures est double :
- Elle diminue d’une part les rentrées fiscales et sociales de l’état ainsi que des organismes de protection sociale
- d’autre part elle augmente le chômage par la non embauche de demandeurs d’emplois au profit des salariés en poste bénéficiaires des heures supplémentaires défiscalisées.
En 2008, le gouvernement Fillon supprime la dispense de recherche d’emploi pour les chômeurs en fin de droits nés après 1953 et pour les chômeurs indemnisés nés après 1951 ce qui oblige ces personnes proches de la retraite à rechercher activement un emploi sans espoir réel d’en trouver un sous peine de perdre leurs indemnités.
A partir de cette date et ce indépendamment de la crise financière qui a débuté en 2008, le chômage des seniors explose.
En 2009, ce même gouvernement en partenariat avec la CFDT et surtout avec le MEDEF crée la rupture conventionnelle qui permet à un salarié et à un employeur de se séparer aux frais de la collectivité des actifs au motif que le salarié est indemnisé par l’assurance chômage. C’est ce qu’on appelle la pré-retraite UNEDIC qui vient remplacer les pré-retraites financées par l’état. Les entreprises incitent donc leurs collaborateurs à signer des ruptures conventionnelles dés que ceux-ci ont plus de 57 ans en leur vendant le fait qu’ils seront indemnisés par l’assurance chômage jusqu’à leur retraite ce qui est vrai car l’indemnisation pouvait se poursuivre jusqu’à l’âge de 65 ans qui correspondait à l’âge du taux plein. Les entreprises se séparent donc de leurs collaborateurs les plus âgés et les plus chers mais n’embauchent pas pour autant des jeunes pour les remplacer préférant reconstituer leurs marges et distribuer des dividendes à leurs actionnaires.
Les conséquences sont de creuser les déficits sociaux car moins de cotisations rentrent dans les caisses et d’augmenter le déficit de l’assurance chômage ainsi que le nombre de demandeurs d’emplois.
En 2010, sous le prétexte de déficits toujours croissants, et pour cause puisque les mesures prises les aggravent, le gouvernement FILLON fait voter la réforme des retraites qui fait passer de 60 à 62 ans l’âge légal de la retraite et de 65 à 67 ans l’âge du taux plein.
Les conséquences sont d’augmenter le chômage des seniors et le déficit de l’UNEDIC ainsi que l’augmentation des montants versés par la sécurité sociale au titre de la longue maladie et de l’invalidité. Il s’ajoute à cela des minimas sociaux tels le RSA ou l’ASS qui sont versés pendant une durée plus longue. Le résultat de cette réforme est donc de faire payer par la collectivité nationale ce que les caisses de retraite auraient du décaisser.
Alors pourquoi cette réforme ? Tout simplement pour suivre les recommandations de la commission européenne et de l’OCDE, le but étant de se rapprocher de la moyenne des pays européens. Cela montre bien que nous, PEUPLE FRANÇAIS n’avons plus notre destin en main.
La loi de finances 2011 aggrave cette réforme en avançant sa montée en charge de 2018 à 2017 ce qui a pour conséquence que les assurés nés entre 1952 et 1955 prendront leur retraite encore un peu plus tard que prévu initialement.
En 2011, le gouvernement FILLON supprime l’allocation équivalent retraite qui s’adressait aux demandeurs d’emploi ayant tous leurs trimestres de cotisations pour bénéficier d’une retraite à taux plein mais qui n’avaient pas atteint l’âge de la retraite.
La conséquence est de les précariser un peu plus en les condamnant à l’ASS ou au RSA.
Le bilan du quinquennat SARKOZY et des gouvernements FILLON se résume donc à 600 milliards de dettes supplémentaires, à l’augmentation du chômage, à l’appauvrissement de la majorité des français et au recul de la protection sociale en particulier vis à vis des actifs les plus pauvres.
En mai 2012, François HOLLANDE est élu. Ses électeurs s’attendent donc à ce qu’il mette en œuvre ses promesses de campagne en particulier le rétablissement de la retraite à 60 ans et de s’attaquer à la FINANCE comme il s’y était engagé lors de son discours du BOURGET.
Le résultat est l’instauration d’une taxe de 75% pour les plus hauts revenus censurée par le conseil constitutionnel et le rétablissement de la retraite à 60 ans qui exclut les plus faibles.(chômeurs, invalides, actifs en longue maladie, femmes ayant élevé leurs enfants).
Par contre, la séparation entre banques d’affaires et banques de détail n’est pas opérée ce qui laisse les dépôts des épargnants exposés à un éventuel krach systémique du secteur financier qui comme chacun le sait est mondialisé.
En 2013, le gouvernement AYRAULT décide après déjà avoir augmenté les droits de succession et la TVA d’aligner la fiscalité des revenus du capital sur ceux du travail.
La conséquence est d’augmenter la fiscalité de tous les placements financiers qu’ont les classes populaires et moyennes (livrets bancaires, actions, obligations …) sans pour autant toucher les plus riches qui ont les outils nécessaires pour y échapper.
En 2014, ce même gouvernement fait voter la réforme des retraites qui acte une hausse des cotisations retraite des actifs ainsi qu’une augmentation de la durée de cotisation pour percevoir une retraite à taux plein.
Le résultat est de pénaliser les générations les plus jeunes et les femmes qui n’auront pas la durée de cotisation pour obtenir une retraite complète et seront condamnés soit à une retraite minorée, soit au minimum vieillesse (ASPA).
Le gouvernement VALLS qui succède le 31/03/2014 au gouvernement AYRAULT prend une orientation encore plus défavorable aux actifs en créant le CICE accessible à toutes les entreprises sous le prétexte de restaurer la compétitivité à l’international de celles-ci. Les bénéficiaires principaux de ce crédit d’impôt sont des entreprises dont les effectifs sont importants comme »la poste », »orange » ou encore la grande distribution (Auchan, Carrefour …) qui en France ne sont pas confrontées à une concurrence internationale.
La conséquence est que cette mesure financée par tous, pour le profit des actionnaires ne restaure pas la compétitivité des entreprises exportatrices puisqu’elle n’est pas limitée à celles-ci. Notre balance commerciale continue donc a se dégrader un peu plus.
En 2015, le gouvernement VALLS après beaucoup de contestations sociales fait adopter la loi »MACRON » qui réduit les droits sociaux des salariés sur plusieurs points. Le travail le soir, les dimanches et jours fériés est étendu, les licenciements collectifs sont facilités, et les zones touristiques internationales sont créées avec pour corollaire une amplitude horaire plus importante pour les salariés y travaillant.
Le résultat est une plus grande précarité pour les salariés et une perturbation de leur vie de famille à cause du travail dominical.
En 2016, cela empire avec la loi travail »el khomri » qui casse le code du travail avec l’augmentation possible du temps de travail à 10 heures par jour, le licenciement du salarié si celui-ci refuse de travailler plus qu’indiqué dans son contrat de travail, les heures supplémentaires moins bien rémunérées ou bien encore la création d’un barème pour plafonner les indemnités prud’homales. En outre, un employeur pourra licencier économiquement un salarié en cas de baisse de commandes ou de chiffre d’affaires. Ce dernier point permet en fait de se débarrasser à bon compte de salariés gênants en utilisant des artifices comptables justifiant la baisse de commandes ou de chiffre d’affaires.
Les conséquences de cette loi ne sont pas toutes connues à ce jour mais on peut être sûr, que les actifs seront encore plus précarisés, que le nombre de demandeurs d’emplois sera en augmentation et que le déficit de l’assurance chômage s’aggravera. Par contre les marges des entreprises et les dividendes distribués aux actionnaires devraient être en forte hausse.
Toujours en 2016, la loi SAPIN 2 autorise le blocage des rachats d’assurance-vie en cas de menace sur le système financier. Cette mesure vient s’ajouter à celles régissant les garanties récupérables en cas de faillite d’une banque ou d’une compagnie d’assurance qui sont de 70.000 euros pour les assurances-vies et de 100.000 euros pour les dépôts bancaires. En fait l’état sans vous le dire garantit sa dette auprès des marchés financiers avec l’épargne des Français ce qui lui permet de continuer à emprunter pour financer son déficit.
La conséquence principale de ces mesures est que plus personne n’a la garantie de pouvoir récupérer son épargne, souvent l’épargne d’une vie, sauf à transférer ses avoirs hors zone euro ( Suisse,Norvège…).
Le quinquennat HOLLANDE et les gouvernements AYRAULT et VALLS n’ont fait que prolonger et aggraver les réformes initiées sous le quinquennat SARKOZY avec comme pendant le même résultat, aggravation des déficits, augmentation du chômage et des impôts pesant sur les particuliers, recul des droits sociaux pour tous les actifs et ce pour respecter les recommandations de la commission européenne.
La conclusion de ces 10 ans de gâchis est d’avoir appauvri et précarisé encore plus la quasi totalité des français en reportant sur les générations futures la dette accumulée.
Alors que FAIRE après 10 ans de GÂCHIS dont DROITE et GAUCHE sont responsables ?
- En premier lieu, retrouver notre souveraineté en quittant l’U-E ce qui nous permettra de fixer librement les règles de nos marchés publics en privilégiant nos entreprises et en interdisant l’emploi de travailleurs détachés qui ne sont pas soumis à nos règles sociales.
- En second lieu, conditionner les aides aux entreprises à un maintien de l’emploi ou à une embauche de salariés français et ce pendant un certain temps (5 ans).
- En troisième lieu, supprimer le monopole syndical aux élections professionnelles et autoriser les référendums dans les entreprises à l’initiative des salariés pour tout projet d’accord d’entreprise.
- En quatrième lieu, permettre à tout salarié ayant ses annuités de partir à la retraite quelque soit son âge et abaisser la retraite à taux plein à 65 ans et ce pour faciliter l’embauche des jeunes générations dont le taux de chômage culmine à prés de 25%.
- En cinquième lieu, l’état doit reprendre le contrôle de la sécurité sociale, de l’assurance chômage, des caisses de retraite, de la formation professionnelle sur lesquels les partenaires sociaux (patronat et syndicats) se gavent au détriment de la collectivité nationale.
Pour que cela change, une orientation nouvelle prenant enfin en compte l’intérêt général au lieu des intérêts corporatistes s’impose et seul les patriotes soucieux de l’intérêt des français peuvent l’accomplir.
Soutenez nous, Soutenez le Front National – Unité Française.
HOP
Note de l’éditeur :
Nous publions cet article qui nous a été proposé par un de nos fidèles lecteurs. Si vous aussi vous souhaitez faire paraître ici vos textes ou réflexions n’hésitez pas à nous les transmettre via la rubrique contact.