Conseil municipal de Metz, 26 octobre 2017 – Intervention de Françoise Grolet
Ces nouvelles subventions « Politique de la Ville » démontrent, à plusieurs égards, que le problème se situe en amont de la municipalité.
Déjà, par la Politique de la Ville, le contribuable local abonde un puits sans fond, tant qu’on n’a pas décidé les réformes indispensables. Retour aux enseignements fondamentaux par l’Education Nationale, fin de l’afflux d’immigration… Est ce que cela ne vous questionne pas de devoir organiser des actions pour sauver les laissés pour compte du système scolaire, ou des activités exclusivement pour les filles dont le milieu (lequel ?) refuse la mixité, les laissant dans un « isolement culturel et social » (je cite le rapport) ?
Mais également, nous participons à un cercle vicieux :
=> l’Etat se défausse de ses responsabilités,
=> ensuite il se parjure en retirant brutalement la part non encore consommée des subventions qu’il avait accordées en début d’année,
=> et enfin la municipalité décide de payer le solde en lieu et place de l’Etat : c’est l’objet d’une partie des subventions d’aujourd’hui.
J’entends bien vos remarques, comment pourrait-on laisser les associations locales en plan avec des actions qui sont déjà engagées ?
Je réponds qu’il ne fallait pas entrer dans ce cercle vicieux.
Si l’Etat n’a pas les moyens de ses politiques, qu’il change de politique.
Et de notre côté, il me semble que la Ville a dépensé l’argent public beaucoup trop légèrement jusqu’à maintenant, se privant de marges de manoeuvre nécessaires. Il est temps de choisir des critères indiscutables, et nous encouragerons l’aide aux associations qui oeuvrent de façon neutre et transparente, et qui ont pour objet l’intégration à la société française.
Vous devez faire un tri difficile entre les actions voire des associations qu’on va sauver, et celles qui vont mettre la clé sous la porte faute de moyens.
- C’est le cas, nous a t’on dit, de l’Association des travailleurs turcs de Moselle. Nous avons toujours trouvé anormal qu’une mission de service public soit confiée à une association à objet communautaire. Les parents qui confient leur enfant pour l’aide aux devoirs seront-ils reconnaissants à la ville de Metz ou plutôt à l’ATTM dont l’objet est de promouvoir la culture turque ?
- – En revanche, vous renflouez une action politisée de l’association Bouche à Oreille qui revendiquait tenir un : « discours militant » pour mettre en avant les cultures d’origine dans cette manifestation (« les Flâneries à Borny ») qui coûte 41 000 € d’argent public. Or le constat que font les associations de quartier elles mêmes, c’est que l’intégration se fait de plus en plus difficilement !
- Même problème en subventionnant le militantisme politique de la Ligue des Droits de l’Homme (l’homme socialiste exclusivement), qui aide les clandestins déboutés du droit d’asile à être régularisés.
- Enfin vous continuez d’encourager certaines associations communautaristes gay qui font de la ségrégation politique ou (Contact 21) fantasment un adversaire avec le mariage pour tous plutôt que de reconnaître leurs difficultés liées à la propagation de l’idéologie islamiste.
Rien que le premier invité cité (je n’ai pas cherché plus loin) vaut le détour : le youtubeur Andrew Grey et ses vidéos : « Parlons cul » !!! Je vous épargnerai plus de détails, Monsieur le Maire, pour ne pas compliquer votre responsabilité quant à la police des débats de notre assemblée…
Cela nous conforte à demander que les moyens de la Politique de la Ville soient enfin réorientés vers les actions réellement utiles au bien commun – et il y en a dans cette liste !- pour le bénéfice des habitants de nos quartiers en difficulté.
Présidente du groupe FN/RBM au Conseil municipal de Metz
Conseillère de Metz Métropole
Élue régionale du Grand Est – Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine
La fabrique de l’égalité LOL c’est un prétexte.
le maire ferait bien de commencer par la fabrique de la légalité !! La loi, ce n’est pas de Permettre ces discours orduriers, surtout avec nos impôtsLocaux, surtout face a des mineurs.