« Plan de mise en valeur de Metz » : il est urgent de régler les couacs du ramassage des ordures

Conseil municipal du 6 juillet 2017, intervention de Françoise Grolet sur le Plan de Sauvegarde et de mise en valeur de Metz

Quel dommage de n’avoir pas appliqué ce souci de sauvegarde et de mise en valeur à deux petites maisons anciennes, détruites au profit de cette agression visuelle de la maison du début de la rue Haute Seille ! Et ce alors que le nouvel architecte des bâtiments de France vantait l’unité chromatique de Metz !

Par ailleurs, en commission urbanisme, on nous a dit que le règlement des terrasses est en train d’être revu à la « commission locale du secteur sauvegardé » qui s’est réunie fin juin. Les cafetiers et restaurateurs seront soumis à une harmonisation des stores, végétaux, etc utilisés comme séparation.
L’imposition de règles pour le mobilier viendra ensuite. Le service réglementation prépare une charte.
Il est important que les contraintes soient partagées, le souci de concilier l’activité économique avec le patrimoine concerne aussi les décisions de la collectivité ! j’ai prévenu en commission : il serait injuste de faire peser sur les commerçants l’obligation de modifier leurs claustras alors qu’ils subissent des alignements de conteneurs à ordures ménagères dans leur champ visuel !

Enfin, il est urgent de résoudre le problème des amoncellements de poubelles honteux de la place St Jacques : ne peut-on pas aménager un monte-charge dans les anciennes toilettes publiques ? Ou racheter le local Orange vide depuis longtemps ?

On peut entendre l’échange avec le maire, qui ne voit pas de cellule vide place St Jacques… sur ce lien, à 20’50 »

Un peu avant (19’30 »), le maire proclame que « les gens sont contents parce que la grande roue devant la cathédrale c’est magnifique » et il annonce que la patinoire sera installée de l’autre côté de la cathédrale (place St Etienne). Les visiteurs vont apprécier : en été, on a, entre son appareil photo et la cathédrale, un camion toupie à facettes entouré de grillages – il paraît que c’est de l’art – ; et en hiver, ce sera disneyland autour de notre lanterne du bon Dieu !  La grande roue permet certes d’admirer de nouvelles perspectives sur notre cathédrale, mais au prix de quelle dégradation de son image, et avec quels risques ? Il dit qu’il faut « tâter le terrain » pour enlever les voitures de la place St Etienne : ce serait peut être utile au sens strict, vu les affaissements de la place d’Armes. Et à quoi  a t’il servi de faire une place de la République démesurée et minérale, dont la grande roue était la meilleure utilisation ?

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