Point n°5 du conseil municipal municipal du 25 septembre 2014 :
•Création d’un Comité Technique et d’un Comité d’Hygiène, Sécurité et des Conditions de Travail communs à la Ville de Metz et à son CCAS.
« Une gestion sobre de ses finances et de son administration » ainsi est annoncé, pour son nouveau mandat, la ligne de conduite de l’équipe municipale en place et qui constitue, par l’annonce d’une mise en pratique concrète, le seul même du rapprochement du CCAS avec la Ville de Metz.
Qui ne peut, qu’il soit élu de la majorité ou de l’opposition au sein de cette Assemblée ou même simple citoyen, adhérer à une telle politique affichée où, en matière de gestion des finances, sobriété se doit de rimer avec efficacité tout comme économie se devrait de rimer avec devis ou plus précisément encore avec évaluation ou malheureusement plutôt ici d’absence d’évaluation qui, là, rime avec mystification ….
En effet, comment pouvoir prendre position (pour garder la même rime) sur un projet où rien n’est chiffré, aucun objectif n’est affiché et où, à notre demande de précisions, sur ces points en Commission des Finances, il nous a été répondu que cela risquait d’être une économie attendue de l’ordre de centaines de milliers d’Euros mais sans savoir précisément sur quels postes (au pluriel) de charges, le curseur allait pouvoir jouer ! Nous nous permettrons ici, simplement de rappeler que l’anticipation (l’un des maitres mots si ce n’est le maître mot) en matière de gestion en général, d’ordre financier en particulier et de surcroit de l’ordre du secteur public pour ce qui nous intéresse ici, se définit ainsi :
« L’anticipation est une estimation future d’une variable économique qui se doit impérativement de fonder ses décisions »
Pour le sujet qui nous intéresse présentement ici bas, comme pour d’autres d’ailleurs sur lesquels nous reviendrons prochainement (n’est ce pas le cas du trop fameux projet du Palais des Congrès … ?)
Nous en sommes loin, très loin, trop loin même et ceci expliquant cela, d’autant plus en période de crise que nous vivons actuellement, revenons impérativement au bon sens qui fait malheureusement tant défaut à la majorité politique en place qu’elle soit municipale ou nationale.
Pour conclure, je citerai, ici en Français, un proverbe allemand « qui veut vendre un cheval aveugle, en vante les pattes ! »
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