Communiqué du 15 septembre 2017
Le 5 janvier 2017, j’alertais publiquement sur un fait d’insécurité dans les transports de Metz, et sur le silence des autorités, avec pour préoccupation de rétablir l’ordre et faire respecter la loi.
Le lendemain, le maire de Metz me prenait à partie dans son discours des voeux devant des centaines de personnes (Préfet, Président du Grand-Est, du département, de l’agglomération, Maire de Nancy… et même les écoliers du Conseil municipal des enfants, dont mon fils de 9 ans…) : mensonge, il ne s’est rien passé le 4 janvier, le FN crée la peur !
Dominique Gros portait plainte ensuite contre moi, comme maire de Metz et président de la société de transport TAMM, pour délit de « publication de fausse nouvelle de nature à troubler la paix publique», me réclamant 40 000 €. Les media ont largement relayé cette accusation sans donner la parole à la défense. Et pourtant, le contexte appelait à plus d’objectivité : dès le 20 janvier, dépôt d’un droit d’alerte par le CHSCT des TAMM pour dénoncer l’augmentation des agressions (+42%), puis grève suivie par 75% des agents le 6 juin.
Le tribunal correctionnel a jugé hier que cette accusation n’a aucun fondement et m’a relaxée. Le procureur lui ayant dit qu’il prendrait la même position, Dominique Gros et les TAMM se sont désistés de leur plainte 24 heures avant l’audience. Le comble de la lâcheté, après avoir traîné dans la boue une élue qui remplissait son mandat d’informer et défendre ses concitoyens. Et ce sont les contribuables qui paieront les frais d’avocat du Maire de Metz, et l’encombrement injustifié de la Police et de la Justice !
Le juge m’a relaxée parce que les faits que j’ai publiés sont bien réels, même si des informations mal retransmises m’ont fait les dater du 4 au lieu du 1er janvier, et situer sur un mettis à Borny au lieu de bus à Woippy ET Bellecroix. Oui, il y a eu non une mais DEUX agressions de bus par des tirs, ayant traumatisé chauffeurs et passagers.
La question essentielle reste à poser, concernant l’absence de communication des TAMM sur ces faits graves, et l’acharnement du maire à faire passer mes informations pour mensongères. Qu’est ce qui trouble la paix publique et crée la peur ? Mes informations ? Ou l’insécurité, surtout si les autorités la cachent, voire détournent sciemment l’attention ? Peut-on imaginer qu’en me prenant à partie le 6 janvier, le maire n’était pas parfaitement au courant des attaques de bus du 1er janvier ? Le discrédit que D. Gros a tenté d’infliger à une opposante politique par sa persécution judiciaire en pleine période électorale se retourne contre lui. Je me suis engagée en politique pour défendre mes compatriotes avec le Front National, et je continuerai à le faire avec leur soutien.
Présidente du groupe FN/RBM au Conseil municipal de Metz
Conseiller régional Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine
Il est déraisonnable et dangereux pour la population d’accueillir de nouveaux migrants, d’ailleurs
combien la ville en a t-elle déjà fait venir? Ce chiffre devrait être publié, par respect pour les Messins!
Il est facile d’avoir « le coeur des autres sur la main »…
Mais on n’en peut plus!!!
Félicitations Françoise à faire remonter la vérité à la surface. D’autant plus que les chauffeurs de bus ont des déjà fait grève à plusieurs reprises en raison de l’insécurité.
Le maire ne veut jamais entendre parler de l’insécurité de sa ville qui s’accroit chaque année.