En réaction avec l’interdiction de la crèche de Noël, je trouve que cette décision est pitoyable, parce qu’elle est le fait d’un seul homme, le président d’une association de la libre pensée. Ce héraut grand défenseur de la cause laïque osera t-il s’attaquer ensuite aux autres religions qui s’imposent insidieusement dans notre quotidien ? Au-delà des édifices publics demeure entre autres un point obscur concernant la taxe reversée au culte musulman quand on achète un produit halal ou qu’on le consomme dans un restaurant. Des consommateurs mal informés et de bonne foi participent ainsi au denier du culte musulman en faisant leurs courses ou en consommant par exemple un kebab. Mais là, grand silence des défenseurs de la laïcité et des politiques. Si, dans nos factures, apparaissait une quelconque trace d’un denier pour l’Église, je n’imagine pas le tollé de protestations que cela entraînerait. Ou encore, pourquoi l’absence de poisson dans les cantines au moment du carême semble ne plus déranger personne (d’ailleurs on n’ose même en demander), alors qu’on respecte à la lettre les règles des autres religions ? Silence encore.
La fête de Noël est une période merveilleuse et fascinante pour les grand comme les petits, parce qu’elle nous rappelle un émerveillement. Pour les croyants, ce sera l’Enfant Jésus. Pour d’autres, cela évoquera des valeurs et des sentiments comme la joie, la tendresse, la réconciliation ou la solidarité. Et nous avons tous besoin de nous retrouver dans ces temps difficiles et de faire un break. Nous avons tous besoin de recharger nos batteries et l’environnement de la fête de Noël y contribue d’une manière ou d’une autre avec un sapin, une crèche, des guirlandes… Mais d’autres ont délibérément décidé de s’en prendre à une partie de notre for interne et de notre sphère privée qui pourtant, en cette période de fête, se retrouve sur la même longueur d’onde que celle de nos semblables. Et cela est très important pour nos relations. La magie de Noël nous pousse t-elle pas à vivre des moments de communion entre-nous ? On n’est pas obligé d’adhérer à une foi que l’on ne souhaite pas, mais elle est là de manière discrète et sans s’imposer pour nous rappeler nos racines d’enfance, celles aussi de notre culture, de notre histoire, de notre mémoire personnelle et collective. Mais d’autres préfèrent gâcher la fête. On pourrait se demander si, au fond d’eux-mêmes, ils ne seraient pas les plus malheureux.
Comme monsieur Regourd, les opposants à nos racines chrétiennes savent hurler, mais n’ont pas le courage d’un regard juste sur l’être humain. Il est désolant que des tribunaux suivent des inculturés. N’en soyons pas inquiétés, cela fait plus de deux mille ans que ça dure.
Le Maire de Metz ne vous demande pas votre avis. Nous si.
Malgré les demandes du groupe Front National, le maire de Metz et son équipe ne veulent pas demander leur avis aux messins par le biais d'un référendum sur la question importante de l'accueil de plusieurs centaines de migrants à Metz et alentours.
Sur ce sujet, même la vieille droite, (ex UMP, UDI, ...) est d'accord avec le maire : il faut accueillir à bras ouverts ces hommes souvent seuls qui ensuite feront venir leurs familles.
Nous vous donnons ici la possibilité de donner votre avis sur l'accueil de nouveaux migrants. N'hésitez pas.
Chargement ...
Abonnez-vous à notre newsletter et recevez régulièrement des nouvelles Pour Metz
En réaction avec l’interdiction de la crèche de Noël, je trouve que cette décision est pitoyable, parce qu’elle est le fait d’un seul homme, le président d’une association de la libre pensée. Ce héraut grand défenseur de la cause laïque osera t-il s’attaquer ensuite aux autres religions qui s’imposent insidieusement dans notre quotidien ? Au-delà des édifices publics demeure entre autres un point obscur concernant la taxe reversée au culte musulman quand on achète un produit halal ou qu’on le consomme dans un restaurant. Des consommateurs mal informés et de bonne foi participent ainsi au denier du culte musulman en faisant leurs courses ou en consommant par exemple un kebab. Mais là, grand silence des défenseurs de la laïcité et des politiques. Si, dans nos factures, apparaissait une quelconque trace d’un denier pour l’Église, je n’imagine pas le tollé de protestations que cela entraînerait. Ou encore, pourquoi l’absence de poisson dans les cantines au moment du carême semble ne plus déranger personne (d’ailleurs on n’ose même en demander), alors qu’on respecte à la lettre les règles des autres religions ? Silence encore.
La fête de Noël est une période merveilleuse et fascinante pour les grand comme les petits, parce qu’elle nous rappelle un émerveillement. Pour les croyants, ce sera l’Enfant Jésus. Pour d’autres, cela évoquera des valeurs et des sentiments comme la joie, la tendresse, la réconciliation ou la solidarité. Et nous avons tous besoin de nous retrouver dans ces temps difficiles et de faire un break. Nous avons tous besoin de recharger nos batteries et l’environnement de la fête de Noël y contribue d’une manière ou d’une autre avec un sapin, une crèche, des guirlandes… Mais d’autres ont délibérément décidé de s’en prendre à une partie de notre for interne et de notre sphère privée qui pourtant, en cette période de fête, se retrouve sur la même longueur d’onde que celle de nos semblables. Et cela est très important pour nos relations. La magie de Noël nous pousse t-elle pas à vivre des moments de communion entre-nous ? On n’est pas obligé d’adhérer à une foi que l’on ne souhaite pas, mais elle est là de manière discrète et sans s’imposer pour nous rappeler nos racines d’enfance, celles aussi de notre culture, de notre histoire, de notre mémoire personnelle et collective. Mais d’autres préfèrent gâcher la fête. On pourrait se demander si, au fond d’eux-mêmes, ils ne seraient pas les plus malheureux.
Comme monsieur Regourd, les opposants à nos racines chrétiennes savent hurler, mais n’ont pas le courage d’un regard juste sur l’être humain. Il est désolant que des tribunaux suivent des inculturés. N’en soyons pas inquiétés, cela fait plus de deux mille ans que ça dure.