Communiqué du Rassemblement National de Metz – 10 novembre 2020
La liste accablante des fermetures de magasins se poursuit à Metz avec le départ annoncé du Printemps : encore 110 emplois perdus avec cet établissement moteur du centre-ville. La stratégie financière dictée depuis le Qatar par le propriétaire du Printemps ne suffit pas à expliquer ce nouvel échec pour Metz la Commerçante. Le RN demande que la Ville de Metz soit attentive au devenir des employés et démonstratrices. Autant de foyers mis en difficulté qui ne doivent pas être laissés pour compte.
Pour stopper cette spirale infernale, il est urgent de prendre le contrepied des décisions néfastes des dirigeants de Metz et de la métropole, de gauche comme de droite, que la crise du Covid ne fait que mettre en évidence.
Après avoir saturé le sillon mosellan de zones commerciales, ils ont déroulé le tapis rouge à Amazon. Aucune voix ne s’est élevée – à part le RN – pour empêcher à temps la décision criminelle de créer un centre commercial XXL à deux pas du coeur de Metz. Quand nous proposions que la Ville embauche deux managers du commerce expérimentés pour mener une stratégie offensive, le candidat Grosdidier rétorquait qu’il endosserait ce rôle. Force est de constater que l’on ne voit rien venir. Au contraire, quand le RN demande une action courageuse d’appui à la réouverture des commerces, le maire nous traite d’irresponsables !
Les commerçants n’attendent pas d’assistanat, mais un signal fort de Bienvenue à Metz pour les clients :
- la fin du racket du stationnement (5,5€ les 3h dans le parking inauguré hier),
- la sécurité et la propreté, qui ne sont toujours pas rétablies dans nos rues,
- des animations populaires réalisables sans débauche d’argent public.
En ce temps de Noël, souvenons-nous de la magie des illuminations des espaces publics et des décorations des vitrines dans les yeux de tous : il est possible de les mettre en place partout à Metz, même dans une conjoncture sanitaire restrictive.
Metz doit jouer un rôle facilitateur pour le commerce local et de proximité
- communication sur l’offre,
- appui à la modernisation et au développement de nouveaux services attendus,
- priorité indispensable aux entreprises locales dans la commande publique.
Après l’alourdissement continu du fardeau fiscal sur les entreprises, il est urgent d’opérer des exonérations de taxes municipales et métropolitaines pour les soulager dans la crise.
Pour sauver l’emploi et l’attractivité de notre ville, plus que jamais faisons preuve de courage et de volonté !
Françoise GROLET, Grégoire LALOUX, Marie-Claude VOINÇON, élus de Metz