EUROPE, MONDIALISATION
ou
La collusion des élites avec l’oligarchie financière internationale
De l’ex-Banquier G.POMPIDOU à l’ex-Banquier E. MACRON
En 1969, Georges POMPIDOU ancien de la Banque ROTHSCHILD est élu Président de la République.
Il nomme J.CHABAN-DELMAS premier ministre qui le restera jusqu’en 1972 et dont un des conseillers est le Pro-européen J DELORS qui sera plus tard pendant 10 ans président de la commission européenne sous les septennats de F.MITTERAND.
En 1973, 2 mesures sont votées par l’assemblée nationale sur l’impulsion de G.POMPIDOU durant le gouvernement P.MESSMER.
- La première est de lever le veto du général DE GAULLE à l’entrée de la Grande Bretagne dans le marché commun
- La seconde consiste à interdire à la Banque de France de prêter de l’argent sans intérêt à l’état en autorisant la souscription d’emprunts sur les marchés internationaux au bénéfice de l’oligarchie financière internationale.
Les conséquences de ces 2 décisions sont d’une part d’augmenter le poids des libre échangistes dans le marché commun (CEE) avec l’entrée de la Grande-Bretagne, du Danemark et de l’Irlande et d’autre part d’augmenter la dette par le paiement d’intérêts sur les emprunts souscrits.
Il faut rappeler ici que tous les budgets de l’état depuis 1974 sont votés en déficit et que chaque année des emprunts sont souscrits ce qui au fil des années augmente la charge de la dette pour le plus grand bénéfice de l’oligarchie financière internationale.
Valéry GISCARD D’ESTAING est élu président de la république en 1974. Il continue la politique financière initiée par son prédécesseur et l’aggrave ce qui n’est pas surprenant quand on connaît son action antérieure comme ministre des finances avec l’emprunt libellé en dollars et indexé sur l’or d’un montant de 6,5 milliards de francs qui au final coûtera aux français plus de 90 milliards de francs. La valeur du franc est divisée par 2 lors de son septennat ce qui ne restaure pas la compétitivité des entreprises car le chômage explose tout comme l’inflation. Le parlement européen est créé mais ne fait qu’avaliser les directives prises par la commission européenne sous l’impulsion des chefs de gouvernements. (Tandem GISCARD France,de droite et SCHMIDT Allemagne de gauche).
En 1979, l’ECU est créé dans le cadre du système monétaire européen afin de limiter la fluctuation des taux de change et les risques de pertes pour l’oligarchie financière. C’est la devise de la CEE qui coexiste alors avec les monnaies nationales et préfigure l’EURO qui sera adopté en 1995 et mis en circulation en 2002.
Le septennat GISCARD a donc augmenté l’intégration de la France dans l’Europe, fait exploser la dette à cause des taux d’intérêts des emprunts souscrits et libellés en monnaie étrangère car la valeur du franc a diminué de moitié et permis l’entrée dans l’Europe de la Grèce dont on voit les conséquences désastreuses pour nos finances aujourd’hui.
François MITTERAND est élu président de la république en 1981.
Il accentue l’intégration de la France à l’Europe par 2 décisions : la signature de l’acte unique de 1986 qui permet la libre circulation des capitaux et des services et le référendum sur le traité de Maastricht qui crée l’euro et la citoyenneté européenne.
Il permet en outre aux étrangers communautaires de résider et de travailler dans tous les pays de la CEE ainsi que de devenir fonctionnaire français sans posséder la nationalité française. Le droit de vote dans le pays de résidence de l’étranger communautaire est aussi accordé pour les élections locales.
Le tandem franco-allemand MITTERAND de GAUCHE et KOHL de DROITE fonctionne tout aussi bien que le tandem précédent GISCARD de DROITE et SCHMIDT de GAUCHE. Le troisième pilier étant J.DELORS président de la commission européenne de 1985 à 1995.
En outre, l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans l’Europe en 1985 fragilise notre agriculture et l’entrée de l’Autriche, de la Suède et de la Finlande en 1994 renforce le poids des pays du nord sous influence de la zone Mark.
Les 2 septennats MITTERAND tant avec des gouvernements de gauche (1981-1986-1988-1993) que de droite (1986-1988 CHIRAC- 1993-1995 BALLADUR) ont diminué par leurs décisions de manière drastique la souveraineté de la France et du peuple Français en donnant à des étrangers, des droits réservés aux nationaux (droit de vote, droit d’être fonctionnaire, droit d’être élu, …) et brisé l’indépendance budgétaire nécessaire à l’économie en créant l’EURO.
En outre la libre circulation des capitaux et des services a permis à l’oligarchie financière de s’enrichir davantage en transférant dans les pays à fiscalité avantageuse et à bas coûts les sociétés holding et les activités industrielles nécessitant beaucoup de main d’œuvre ce qui a accentué chez nous le nombre de chômeurs et le déficit de l’état et des régimes sociaux.
La présidence CHIRAC de 1995 à 2007 a encore aggravé la situation en intégrant de 2003 à 2005 tous les pays d’Europe de l’Est ce qui a conduit par exemple à faire bénéficier de notre protection sociale les ROMS venus chercher une meilleure vie chez nous.
Elle a aussi permis la venue de travailleurs détachés ce qui a engendré du chômage et des déficits payés par la communauté nationale. Par contre l’oligarchie financière a vu ses profits augmenter grâce à cette mesure.
De plus la primauté du droit européen a été renforcée ainsi que le principe de subsidiarité tout comme le vote à la majorité qualifiée au détriment du vote exigeant l’unanimité des membres pour l’adoption d’une mesure. La conséquence est que des décisions peuvent nous être imposées sans notre consentement et menacer nos intérêts stratégiques. Les Français ayant conscience de perdre leur identité et ne voulant pas être soumis à des réglementations prises par d’autres rejettent en 2005 le traité constitutionnel proposé par les élites politiques aux ordres des puissances d’argent.
La présidence SARKOSY fait encore pire que les précédentes. Le gouvernement FILLON fait voter par l’assemblée nationale le traité de Lisbonne qui reprend les principales dispositions contenues dans le traité constitutionnel rejeté par référendum en 2005.
Les dispositions les plus graves sont :
- La charte des droits fondamentaux auquel nous sommes soumis.
- L’extension du vote à la majorité qualifiée qui bafoue possiblement nos intérêts vitaux.
- La personnalité juridique de l’union européenne qui nous engage.
- Les conséquences sont un abandon supplémentaire de souveraineté et un fédéralisme rampant.
Par contre aucune unification des droits sociaux et de la fiscalité n’est faite et pour cause puisque cela empêcherait le dumping fiscal de certains états (Luxembourg, Irlande) et amputerait les bénéfices des multinationales y ayant leur siège.
En outre, le gouvernement FILLON fait voter une fiscalité dérogatoire (pas d’impôts sur les plus-values) pour certaines monarchies du golfe (Qatar) pourtant connues comme soutien aux fondamentalistes musulmans.
Il augmente aussi pour le plus grand profit de groupes multinationaux ( BOUYGUES,VINCI…) les partenariats public/privé pour la construction de prisons, d’infrastructures routières, du nouveau palais de justice de PARIS, etc… qui au final coûteront plus cher à la collectivité nationale qu’un investissement direct de l’état.
Quand à la présidence HOLLANDE, c’est la continuation des quinquennats et septennats précédents. Chacun sait que F.HOLLANDE est le fils spirituel de J.DELORS européiste plus que convaincu d’où la détestation de M.AUBRY, fille de J.DELORS à son endroit.
Son discours du Bourget ciblant la finance et sa promesse de renégocier le traité de Lisbonne n’avait pour but que de gagner l’élection présidentielle.
La réalité concrète de son quinquennat est le CICE, la loi MACRON et la loi EL-KHOMRI qui satisfont l’oligarchie financière internationale et le MEDEF son représentant en France ainsi que la réforme des retraites de 2014 qui répond aux injonctions de la commission européenne.
Bien sûr cette même commission n’a jamais proposé une réforme de la fiscalité et des droits sociaux qui engendrerait une perte financière conséquente et inacceptable pour l’oligarchie financière internationale dont elle est l’émanation.
ALORS QUE FAIRE DEVANT 40 ANS DE GACHIS ?
- En premier lieu servir l’intérêt général de la population au lieu de privilégier les puissances d’argent.
- En second lieu rendre inéligible à vie, un élu condamné pour trafic d’influence, détournement d’argent public et enrichissement personnel ce qui assainira la classe politique et limitera le pouvoir des lobbies et interdire toute activité professionnelle à un élu national ou président d’une collectivité territoriale. (régions, départements, villes de + de 100.000 habitants, métropoles…).
- En troisième lieu, l’état doit garder le contrôle des secteurs stratégiques (défense, énergie, transports, nouvelles technologies…) en ayant la possibilité d’opposer son veto à une vente d’entreprise de ces secteurs comme le font tous les autres grands pays. (USA, CHINE, RUSSIE, JAPON…).
Ce n’est pas à la commission européenne de déterminer les intérêts stratégiques d’une nation. - En quatrième lieu, retrouver une souveraineté monétaire et des marges de manœuvres économiques pour ne pas dépendre d’une institution étrangère comme la Banque centrale européenne. (BCE).
- En cinquième lieu quitter l’union européenne afin que le droit national prime sur tout autre droit et dénoncer les traités internationaux qui limitent notre souveraineté.
- En sixième lieu favoriser les coopérations bilatérales ou multilatérales avec les pays européens afin d’être compétitifs au niveau mondial.
L’exemple d’Airbus ou d’Ariane espace est à amplifier et à généraliser. - En septième lieu soumettre à référendum tout traité international nous engageant et inscrire dans la constitution le référendum d’initiative populaire réunissant 500.000 signatures.
La conclusion de ces 40 ans de gâchis est que nos élites inféodées aux puissances d’argent ont détruit nos emplois industriels et notre souveraineté. Elles ont augmenté le chômage et la dette que devront payer les jeunes générations.
L’affaire FILLON est un bon exemple du comportement de ces »élites »qui demandent des efforts au peuple mais n’en fait aucun pour elle-même.
»Faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais ».
Moi, je salarie ma famille sur les fonds payés par nos impôts.
Moi, je fais remettre une légion d’honneur à un ami président d’un groupe financier qui ensuite embauche ma femme.
Moi, je suis rémunéré au travers de ma société de conseil par un grand groupe d’assurance et je mets dans mon programme le déremboursement d’une partie des soins par la sécurité sociale afin que les assureurs privés reprennent ce marché.Vous aurez moins de pouvoir d’achat avec l’augmentation de la TVA et de la CSG.
Vous payerez plus cher votre complémentaire maladie.
Vous partirez plus tard en retraite et la percevrez moins longtemps.
Pour que toutes ses dérives au détriment de la collectivité nationale cessent.
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HOP