Les élus socialistes messins Jean-Michel Toulouze et Sélima Saadi, souhaitant que le gouvernement légifère rapidement sur le droit de vote des étrangers, demandent un débat public sur cette promesse électorale de François Hollande. Débat ou intox ? On peut douter de leur volonté réelle de débattre avec des opposants qu’ils accusent d’entretenir un « contexte nauséabond » ; quant aux « atermoiements de l’extrême-droite » : atermoiements signifiant hésitation, faux fuyants, c’est donc bien entendu l’UMP qui serait visée par ce qualificatif d’extrême-droite puisque le Front National n’a jamais varié sur le sujet du vote des étrangers ?
C’est en toute clarté que nous acceptons ce débat, et demandons même un referendum : pour le FN, cela ne signifie aucune hostilité à l’égard des étrangers vivant paisiblement chez nous. Ceux qui paient des impôts ont en retour le bénéfice des équipements et services publics auxquels ils contribuent. Mais être Français, c’est bien plus qu’être contribuable, cela implique des devoirs qui ont pour corollaire notamment le droit de vote. 70 personnes ont fait hier ce choix en participant à la cérémonie de naturalisation à la préfecture de Moselle.
En définitive, ne s’agit-il pas d’un calcul cynique de la gauche pour déséquilibrer le corps électoral en sa faveur ? Etant quotidiennement informée par mes concitoyens du rejet croissant de Dominique Gros et de son équipe municipale, je suppose qu’il s’agit pour les socialistes messins de l’opération de la dernière chance !
Françoise GROLET