C’est sans rire que la convention proclame que Muse est « bien plus qu’un lieu de commerce et de loisirs, il se veut être une nouvelle vision de la ville (…) le point de rendez-vous des créateurs du quotidien, etc ».
➤ 800 annoncés, dont combien de transferts de magasins du centre-ville ? Le mouvement est déjà amorcé et vous le savez très bien.
➤ Quelle durée de vie pour ces emplois, vu la surdensité commerciale de notre agglomération et du sillon mosellan, qui est une réalité avérée ? Dans la zone Metzanine, il y a eu beaucoup d’emplois créés, qui ont duré combien de temps ? Et Waves ne fait pas le plein…
➤ Enfin et surtout : 800 emplois annoncés, face à combien d’emplois détruits ailleurs, là où la vacance commerciale désertifie des rues ? Dans les commerces fragilisés par cette concurrence déloyale ?
La concurrence déloyale, ce n’est pas celle des enseignes qui auraient de mauvaises pratiques : elles cherchent à faire du profit et c’est leur droit. Déloyale, parce que pendant que le centre-ville souffre, se rétracte à quelques rues commerçantes de l’hyper-centre, que le marché couvert trinque, que le Centre St Jacques est moribond, vous mettez tout en oeuvre pour Muse et l’Amphithéâtre.
J’ai bien entendu invoquer le montant des investissements privés encore lundi à Metz Métropole. Ce que l’on ne rappelle pas, c’est la somme des investissements publics, sans lesquels la ZAC ne serait pas près d’être équilibrée.
Ces équipements publics – excusez du peu – c’est autour du Centre Pompidou : les opérations de logement social, le Palais des Congrès, le cinéma grand public (un très mauvais coup porté au centre-ville), et bientôt le siège de Metz Métropole. Comment dire autrement que pour Metz et Metz Métropole, LA priorité est que cette ZAC fonctionne ?
Alors, est-il bien de créer des emplois dont la moitié est pour une certaine enseigne : le temple du vêtement jetable et de la mondialisation, qui fait fabriquer par des esclaves pour vendre à des chômeurs d’un côté à l’autre de la planète ? Je parie que cela n’empêchera pas plus vos adjoints Verts de dormir que le palais des Congrès qui lui fera face !
L’intérêt de Metz est d’élargir son offre en accueillant de nouvelles enseignes, et l’action de la municipalité devrait consister à les attirer vers les bâtiments commerciaux vacants, dans le centre-ville dont c’est la vocation. Il serait normal que « Metz la commerçante » ait un taux de vacance purement résiduel, ce qui n’est pas le cas. Le coeur de ville de Metz regorge pourtant d’attraits. Le bon sens demande de conforter l’existant, au lieu de détourner la clientèle !
Présidente du groupe FN au Conseil municipal de Metz
Conseiller régional Alsace | Champagne-Ardenne | Lorraine
Etant au chômage, j’ai postulé chez PRIMARK et CARREFOUR en espérant bien naïvement décrocher un emploi vu le nombre de postes proposés surtout chez PRIMARK : jusqu’à 250 emplois voir plus. Après avoir participé à un entretien de groupe chez PRIMARK et chez CARREFOUR j’ai été surprise de voir le parcours du combattant qu’il fallait faire : pas moins de 4 entretiens à passer pour chaque enseigne et encore on est pas sûr d’être admis ! Déjà à cause de mon âge, c’est « niet » d’office, mais les recruteurs n’osent pas vous le dire en face, trop faux jetons ! Pour un poste de « simple » employée, c’est pire que de rentrer au Pentagone. Et après cela, les entreprises prétendent faciliter les embauches à MUSE. C’est du f….. de g……!!
De plus, les 750 places de parking sont réservées aux clients, alors les employés devront prendre le bus. OK ! Mais comment vont faire ceux qui commencent à 5 h du matin, il n’y a pas de bus à cette heure là ? Et où se garer ?
Je ne donne pas un an à ce centre commercial.