Contributions financières 2017 à la Cité musicale de Metz.

Intervention de Bérangère THOMAS lors du conseil municipal de Metz le 26 janvier 2017 : Versement des contributions financières 2017 de la Ville de Metz à la Cité musicale de Metz.

Intervention :

Explication de vote :

M. le Maire,

Le challenge est immense de posséder à la fois un orchestre national, une salle internationale, une salle dédiée aux musiques actuelles. Sans compter le fait d’avoir doublé cette salle dédiée aux musiques actuelles qui avant, possédait une jauge plus réduite puisqu’elle faisait avant tout, la promotion du jazz et avait une réputation nationale.

Une crainte se fait jour pour l’avenir car à financement égal, nous avons maintenant 3 salles qu’il faut réussir à gérer et surtout continuer à faire rayonner.

L’orchestre symphonique faisait la réputation de la ville et pouvoir aussi inviter des compositeurs à créer pour les symphoniques manque à Metz.
On peut déplorer qu’il n’y ait pas de résidences qui permettent de mettre en valeur les orchestres symphoniques.
Il existe les résidences d’auteurs qui font plutôt du travail au niveau des scolaires mais peut-être pas justement cette mise en valeur du symphonique lui-même.
Je sais qu’il y a quelques années Pierre T. avait fait des créations messines, justement en résidence.

L’autre interrogation, quand on parle de fusion et de mutualisation porte sur le travail d’artiste qui reste une tâche ardue.

Quand on fait des spectacles on sait très bien qu’il faut un temps de montage, de démontage, qu’il y a toute une vie ‘artiste qui voyage qui fait le tour du monde, je dirais non pas en 80 jours mais parfois en un mois. Qu’il y une disponibilité aussi d’une équipe, du personnel technique et la crainte dans une fusion c’est justement quand une personne doit se retrouver à la fois à la tête d’un orchestre et à la fois d’une salle de programmation.
L’autre crainte de la mutualisation, c’est les vacations et la suppression d’emplois, ce qui peut générer des contraintes qui peuvent mener au surmenage avec une mise ne péril de toute la structure.

Reste cet aspect pédagogique de l’orchestre à destination du jeune public, d’avoir aussi des concerts décentralisés car la musique est un bien culturel qui ne se discute pas et qu’il est toujours bienvenue d’aller jouer dans un hôpital, d’avoir des actions pour des personnes qui ne peuvent pas forcement aller facilement dans des salles de spectacles.

Il y a des orchestres assez novateurs et qui d’eux même forment le jeune public sans être parcellaires par rapport à un public choisi mais qui pensent que tout enfant qui est à l’école doit aller au concert.

Et donc la chose intéressante aussi, quand on entend le mot « Cité musicale », on s’attend à ce que soit impliquer le conservatoire, quelque chose qui se passe à la fois sur la formation et en même temps sur l’aspect professionnel , la production, le spectacle.