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L’examen des comptes de la ville pour l’exercice 2015 a débouché sur une double empoignade lors de la séance du 26 mai. En cause : la progression de la dette et la manne financière octroyée par l’UEM, comparée par l’opposition à « la cour des miracles ».
“Une suffisance insupportable”
« Je me pose la question de savoir si c’est la même personne qui est deuxième vice-présidente du conseil départemental où ont été votés 10 millions d’euros pour le centre des congrès, ironise Dominique Gros. Silence sur cette histoire, vous avez un minimum de sérieux à avoir… Il y a des sujets sur lesquels vous feriez mieux de ne pas vous aventurer ! » « Je ne vous permets pas de me dire ça ! » l’interrompt NCO. « Je gère une ville avec les atouts et les différences qui sont les nôtres. Quand je suis dans l’opposition, j’essaie de comprendre les positions de chacun », poursuit le maire. « Vous êtes d’une suffisance insupportable… » soupire Nathalie Colin-Oesterlé.
« Pour diminuer les impôts, il faudrait vendre le capital de l’UEM. Je ne le ferai pas et j’appelle mes successeurs à ne pas le faire, termine le maire. Si nous n’avions pas l’UEM, nous aurions les impôts de Nancy ». Nancy où le montant de la dette dépasse le millier d’euros par habitant quand à Metz il s’élève à 344 euros. « On s’en tire pas mal », retient Dominique Gros.
« Mais il faut rappeler le taux d’endettement sur la métropole. 4 euros par habitant en 2007, 874 euros en 2014 », intervient la frontiste Françoise Grolet.
Au fait, qu’avait dit Jean-Michel Toulouze en préambule de tout ça ? « Nous sommes maîtres de notre destin ».