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Aurélie Filippetti prend la sortie de secours

« Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt », telle pourrait être la devise de la présidence Hollande. En effet, si Nicolas Sarkozy a réussi à maintenir l’illusion durant 10 ans en tant que ministre de l’Intérieur puis en tant que Président, il n’aura fallu que deux ans à F. Hollande pour mettre à jour son incapacité à diriger la France.
Dernière action en date pour divertir les médias et geler la communication de son « bilan » : la constitution d’un « nouveau » gouvernement pour, en fait, se séparer de trois ministres.

Mais si les cas Montebourg et Hamon ont une légitimité suite à leurs critiques, celui d’Aurélie Filippetti est plus particulier.
En effet, elle a transformé son départ en démission pour sauver la face, alors qu’elle a tout simplement été évincée.
Son parcours relève du nomadisme politique, d’abord écolo avec les Verts, puis socialiste au PS. Et maintenant ? Cette élue EELV parisienne en quête de fief électoral, rejetée en 2007 par les militants Verts puis PS du Pays Haut meurthe-et-mosellan, n’aura gagné son siège de député de l’ex-8e circonscription de Moselle  qu’à la faveur d’une succession et des divisions à l’UMP. En 2012, elle a évincé le candidat PS de Metz 1 Gérard Terrier (devenu son suppléant), à qui elle a dû transmettre son siège une fois ministre. Elle peut désormais reprendre son mandat, mais pourra t’elle restituer celui de Conseiller général à Gérard Terrier dont elle était la suppléante en 2011 ? Car elle est attendue de pied ferme au conseil municipal de Metz par le maire Dominique Gros, dont elle était n° 2 aux municipales en 2014. Où placer les soucis des derniers jours de la classe ouvrière à Florange ?

Il y a peu de chance que son passage au Ministère de la Culture laisse un souvenir impérissable. Depuis son arrivée, elle a accumulé les déboires. Ses relations avec ses collaborateurs seraient exécrables (baisses de salaires imposées), jalousie et coups bas sont dignes d’un feuilleton TV, comme l’interdiction à Fleur Pellerin de gravir les marches du Palais au Festival de Cannes !

La gestion des dossiers se solde aussi par un bilan nul. Le conflit avec les intermittents la mènera jusqu’à une scène surréaliste où elle discute avec des « artistes » nus en pleine rue. La loi Amazon à peine appliquée a déclenché les railleries : les frais d’expédition devenus obligatoires pour protéger les libraires indépendants, Amazon a appliqué un tarif à… 1 centime d’€ ! La Ministre aura même réussi à faire préférer le Luxembourg par Netflix et ainsi priver la France d’emplois et d’innovation numérique. Son bilan sur le numérique et plus particulièrement internet, n’est que privation des libertés.
S’étant débarrassée d’Anne Baldassari qui s’était investie pour le nouveau musée Picasso, Aurélie Filippetti y a trouvé une belle promotion pour le directeur du Centre Pompidou Metz Laurent Le Bon, laissant vacante une place à haut risque, tant les nuages s’accumulent sur le CPM.

Celle qui trie la bonne et la mauvaise culture en fonction du mécénat et des partis politiques, n’avait pas craint de fustiger le mécénat de la famille de Wendel (à hauteur de 1.5M€ en 2010 avec un engagement sur 5 ans) en déclarant : « Les musées se bradent à des entrepreneurs. Quand je vois le nom de Wendel (…) sur les murs du Centre Pompidou à Metz, cela me fait mal » . La même incroyable rigidité partisane s’est révélée par son boycott de l’institut culturel Google où la ministre Fleur Pellerin avait dû assurer la relève. En revanche, cela ne gêne aucunement Aurélie Filippetti de rebaptiser le théâtre impérial de Fontainebleau du nom de son mécène, le cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan !

Actuellement, l’intérim du Centre Pompidou Metz est assuré par Hélène Guénin, ex-directrice du FRAC Lorraine, récemment désavouée par la justice pour son exposition scandaleuse « L’Infamille ».

Arrivant à Metz, l’élue municipale redevenue député de Moselle aura certainement de son mentor messin Dominique Gros les pleins pouvoirs, pour gérer le dossier délicat de l’avenir du Centre Pompidou Metz.

Aurélie Filippetti, conseiller municipal socialiste de Metz en 2014

Aurélie Filippetti, conseiller municipal socialiste de Metz en 2014

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