Intervention lors du conseil municipal du 24 septembre 2015, points n°3, Lancement d’une procédure de ZAC dans le cadre du projet de reconversion de la caserne Desvallières : objectifs poursuivis et modalités de concertation et n°4, ZAC du Sansonnet : approbation du C.R.A.C. 2014, avenant n° 2 au traité de concession et convention financière relative au remboursement du solde de l’acte d’apport.
La pédagogie, c’est l’art de la répétition… Ce n’est pas la première fois et hélas pas la dernière que je tire la sonnette d’alarme : on construit trop, on construit mal à Metz !
La priorité sur laquelle la Municipalité aurait dû concentrer son action et ses moyens, ce n’est pas la création d’une ZAC au Sansonnet, mais c’est la rénovation de la caserne Desvallières. Ces mauvais choix datent de l’ancien régime, puisque la ZAC du Sansonnet date de 2006 : les restructurations militaires n’étaient pas encore d’actualité mais Desvallières attendait déjà un avenir depuis longtemps !
Nous sommes d’accord pour le lancement de la consultation à propos de la ZAC, mais qu’allez vous dire aux gens ?
Que les bâtiments anciens qui vont être sacrifiés sur l’autel de la modernité n’étaient pas rénovables parce que les toitures sont à refaire ? Je soutiens que si on refait les toitures, les murs, eux, seront encore debout alors que les constructions que vous projetez seront en ruine.
Il n’y a qu’à voir à la ZAC de la Seille où des lézardes apparaissent déjà dans certains immeubles !
Tout ce qui va se construire au Sansonnet aurait dû être situé à Desvallières. Nous serons très vigilants sur la préservation du patrimoine existant.
Dira t’on aux habitants que de nouveaux habitants, dont Devant-les-Ponts a objectivement besoin, vont affluer, tellement la conjoncture immobilière est favorable dans notre ville ? Que de nouveaux commerces vont ouvrir dans le quartier ?
Si on voulait promouvoir l’activité à Devant-les-Ponts, il aurait fallu déjà éviter de bétonner des terrains cultivables (Sansonnet) pour les transmettre aux maraîchers qui n’ont plus la taille critique pour survivre.
Quant à l’aspect « aménagement urbain » du projet : nous y sommes favorables, cela fait trop longtemps que le quartier attend que ce long mur aveugle route de Lorry s’ouvre, pour aérer le site et favoriser les échanges intra-quartier.
La caserne est un fleuron du quartier qui va se la réapproprier, pour ce qui est de l’utilisation publique.
Françoise Grolet