Conseil municipal du 2 juillet 2015
A l’heure où les socialistes messins protestent de leur volonté de promouvoir l’enseignement de l’allemand, menacé par la réforme Vallaud-Belkacem, ce rapport vient rappeler les réalités : un recul de l’apprentissage de l’allemand à Metz !
Ce n’est pas du fait de la Ville de Metz pour ce rapport : dans le cadre d’une politique (« Trilingua ») initiée par le département de Moselle avec le soutien de l’Union Européenne, ce sont les fonds européens qui disparaissent, et le Conseil départemental ne veut pas compenser ce manque.
Il s’agit d’une somme qui semble dérisoire comparée aux 100 000 € de subventions que l’on vient d’attribuer à la coquille vide du Quattropole : 11 186 euros !
Les écoles Saint Maximin et Gaston Hoffmann perdent un quart de leur dotation horaire, donc la moitié d’un poste sur deux de locuteur allemand ; c’est à terme une menace sur un dispositif qui mérite d’être encouragé pour ses bons résultats, puisque nous avons à Metz une filière complète de la maternelle au supérieur.
Dispositif qui mériterait aussi de s’étendre à d’autres écoles de la ville, pour donner cet avantage décisif aux jeunes messins de maîtriser la langue du voisin. Nous serons très vigilants sur l’avenir de ce dispositif biculturel.
Françoise Grolet
…Bonjour : il est bien d’alerter l’opinion sur ce sujet, Danke : les nombreuses protestations ont ainsi amené Monsieur Désir a déclarer hier à Metz « …qu’il souhaite renforcer la mise en réseau d’écoles maternelles bilingues ; mettre en place et renforcer le réseau d’écoles bilingues (niveaux primaires et secondaires) ; accroître l’offre de diplômes communs, par exemple à travers l’acquisition simultanée du baccalauréat et de l’« Allgemeine Hochschulreife » allemand (Abibac). »…mais ce dispositif est projeté cependant, sauf erreur de ma part, uniquement dans NOS Régions !…Le niveau d’alerte rouge doit donc être maintenu car il ne faut pas faire confiance en ces gens qui n’ont qu’une vue dogmatique uniformisée et égalitaire de notre Monde et en particulier de notre Europe…Madame Belkacem a peut-être pris connaissance fragmentairement dans ces profondes réflexions de l’Illustre Prussien Frédéric II qui ne parlait l’Allemand qu’aux chevaux et à ses soldats, et en a donc conclu abusivement qu’il fallait effacer la langue de Mozart, de Kant, de Haydn, de Goethe et de Dürer…Der Alte Fritz n’aurait jamais imaginé cependant à la possibilité d’un parti dit socialiste tel que le nôtre…même dans ses dépressions les plus profondes !…Glück Auf !