Point n°31 du conseil municipal municipal du 25 septembre 2014
Etat n° 4 de régularisation des décisions modificatives
Que dire sur cet état de régularisation des décisions modificatives si ce n’est merci, merci qui … ?
L’UEM, tout simplement, qui grâce à une augmentation des dividendes versés à son actionnaire majoritaire, la Ville de Metz, a permis à cette dernière de ne pas aller à nouveau quémander un complément de financement bancaire auprès de la Caisse des Dépôts et de Consignation ou de la Caisse d’Epargne venant d’intervenir au début de ce mois sur des durées longue terme de 20 ans à des taux indexés sur le Livret A (actuellement à 1 %) ce qui porte, après application de leur marge, des taux des emprunts se situant entre 1.60 % et 2 %.
Bien si ce n’est qu’en jetant un œil dans le rétroviseur, sur les 20 années écoulées (prenons en référence ce chiffre 20 puisque c’est la durée des 3 derniers emprunts contractés, le taux du livret A servant présentement de référence a été, non pas de 1 % mais de : 1.90 % en 2009, 2.30 % en 2004, 2.70 % en 1999, 4.50 % en 1994.
Soit en prenant une moyenne sur la période considérée, un taux de 2.85 % auquel il convient de rajouter la majoration moyenne des banques de 0.83 %, ce qui nous amène à un taux moyen de financement de 3.68 % contre 1.83 % actuellement.
Dans ce contexte, et toute chose étant égale par ailleurs, il pourrait en résulter en cas de remontées (fort possible des taux d’intérêts dans les temps à venir), un impact direct et significatif des frais financiers à supporter. Concrètement, sur la base des 10 000 000 Millions d’Euros empruntés, la somme des intérêts supplémentaire qu’il conviendrait de payer, s’élèverait à près de 3 100 000 Euros.
Une seule question s’impose : en période de taux au plus bas, comme c’est le cas actuellement, (résultant du cout de l’argent très faible sur les marchés financiers), a-t-il été vraiment judicieux de contracter les trois derniers prêts pour un total de 10 000 000 millions d’Euros, tous en taux révisable et ce, sans quelconque plafond au système de sécurité avec option ?
Notre avis :
•Soit vous ne vous êtes pas posé la question qui aurait dû s’imposer quant à l’impact lourd financièrement que pourrait avoir à supporter la trésorerie de notre Ville en cas de remontée des taux d’intérêts sur les prochaines années à venir ?
• Soit vous n’avez pas eu le choix au regard des états des finances désormais connus de notre Ville et vous avez dû prendre ce qui vous était, et peut être avec quelques difficultés, à l’obtenir, proposé par tel ou tel établissement bancaire ou financier ?
Aussi, manifestement et pour paraphraser la romancière Amélie Nothomb « si le seul mauvais choix est l’absence de choix », dans votre cas, nous dirons simplement « l’absence de choix n’a pu conduire qu’à un seul mauvais choix » … fort risqué de surcroit »
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