Depuis février 2012, Metz dispose d’un service d’autopartage à l’initiative de la municipalité. Sept véhicules au centre-ville sont à la disposition de 140 abonnés. Ceux-ci sont depuis quelques mois confrontés à un service dégradé et aléatoire. On apprend aujourd’hui (source www.tout-metz.com) que Lorraine Autopartage a été placée en avril 2014 en redressement judiciaire.
Ce n’est pas faute de soutien public à Lorraine Autopartage : en septembre 2011, la municipalité socialo-écologiste est entrée au capital de la société pour 5 000 € et a accordé 35 800 € de subventions. Pour promouvoir Autopi, un abonnement combiné (pour 1 € de plus) avec le réseau de transport en commun a été créé. Le soutien se traduit aussi par l’attribution des places de stationnement exclusives, bien situées et gratuites pour les véhicules Autopi. Un an et demi après, les difficultés de trésorerie de la société ont suscité une subvention supplémentaire de 20 000 € : c’est une prime à la gestion défaillante, alors même que les loueurs privés et artisans taxis subissent cette concurrence déloyale !
Finalement, les belles promesses n’engagent que… les contribuables : en septembre 2011, Dominique Gros annonçait qu’il n’y aurait qu’une seule subvention au projet. Lorsqu’il a dû manger son chapeau en octobre 2013, son adjoint visionnaire René Darbois a proclamé : « L’équilibre financier était prévu en 2015, il sera là à l’été 2014, avec un an d’avance ». Selon l’élu vert, Metz serait en 2020 une des premières villes en matière de mobilité… (Le maire a estimé que les véhicules Autopi devraient être garés dans des parkings souterrains, car dans la rue, ils subissent des dégradations : Metz ne serait donc pas une ville sûre ?)
Voilà encore un coûteux caprice de la gauche messine qui, voulant à tout prix imiter Paris, engage par idéologie les finances publiques dans des projets hasardeux de plus ou moins grande importance.
Qu’ils soient PS, UMP ou UDI, nos « chers » élus ne changent pas une formule qui bat de l’aile : Metz Métropole est en train de créer avec le Conseil général de Moselle une flotte de véhicules électriques en autopartage (élargi aux agents et aux particuliers soirs et week-ends). Une étude de faisabilité à 20 000 € est sur le point d’être votée. Soucieux d’une bonne gestion des deniers publics, les élus du Front National ne se laisseront pas endormir par les promesses.