Dans un communiqué du 09/02/14, la présidente de SOS-Racisme Moselle émet de fausses allégations sur ma participation à l’émission de France 3, La Voix est libre » du 08/02/14.
Selon Mme Caroline Sauder-Diouf, j’aurais « attaqué le monde associatif » et qualifié SOS Racisme d’ « association communautaire ».
Tout téléspectateur un tant soit peu honnête reconnaîtra que je n’ai pas dit cela. Je rappelle donc aux autres ma prise de position.
Interrogée sur la fiscalité, je me suis engagée à stopper l’augmentation de la charge fiscale. J’ai noté que les candidats UMP et PS font la même promesse, mais sans jamais préciser quelles dépenses ils supprimeraient pour arriver à l’équilibre budgétaire.
J’ai donné quelques pistes sur nos choix budgétaires. Baisser le train de vie de la municipalité, surseoir aux réalisations pharaoniques (le Palais des Congrès à 70 M€) qui nécessitent d’aggraver l’endettement… et faire un choix dans les dépenses : parce que « gouverner, c’est choisir ».
J’ai pris en exemple les subventions du Contrat urbain de cohésion sociale votées au Conseil municipal du 30/01/14, précisant : « Presque 1 million d’euros de subventions, il y a de quoi faire des choix ». Notre choix est clair : soutenir les actions utiles pour l’emploi, la santé, le micro-crédit, et cesser de subventionner des associations de copains comme « SOS-Racisme, qui a reçu 10 000 € », ou 32 000 € à des associations communautaristes.
Il faut être de très mauvaise foi pour interpréter cela comme une attaque envers le monde associatif dans son ensemble. Les associations remplissent dans leur très grande majorité un rôle indispensable dans notre société individualiste, les responsables associatifs gèrent au plus juste un budget contraint, équilibrent leur budget et rendent des comptes rigoureux. Ils sont aussi des contribuables et partagent certainement notre souci de gérer les finances municipales selon les mêmes principes.
Cette tentative d’enrôler l’ensemble du monde associatif dans sa démarche politicienne ne sert pas SOS Racisme. Créée de toutes pièces par François Mitterrand, cette association répond parfaitement à l’aveu tardif de Lionel Jospin : « tout antifascisme n’était que du théâtre » (http://lc.cx/qr3). SOS Racisme n’est certes pas sensible aux problèmes de trésorerie, ayant toujours bénéficié de la manne publique par ses parrains du PS et la complaisance de l’UMP. Cet organisme, qui prospère sur le prétendu racisme de notre pays, mène en réalité un combat politique, et de ce fait, devra se passer de l’argent des contribuables messins.
Françoise Grolet
Conseiller régional de Lorraine
Candidate à la mairie de Metz
Les messins n’ont pas à subventionner, à travers leurs impôts, des associations dont ils ne veulent pas, surtout pas SOS RACISME qui a, effectivement, un but uniquement politique.
Il faut rester réaliste et laisser l’église au milieu du village.
Les subventions sont là pour des choses utiles et intelligentes qui servent à tout le monde.