Ce 29 novembre, le Conseil régional était réuni en séance plénière. J’ai interpellé le Président socialiste Jean-Pierre Masseret sur la décision de justice condamnant l’ignoble exposition du FRAC Lorraine en 2008, « L’Infamille ».
Le vice-président à la Culture, le communiste Roger Tirlicien, venait de remarquer que « maintenant, tout le monde va au Tribunal pour un mot de travers »…
Un mot de travers ? Juste un léger dérapage, pour l’élu communiste, ces tableaux signés « Papa et maman » et proclamant « Les enfants, nous allons vous sodomiser et vous crucifier ». « Nous vous observons. Nous allons vous tuer par surprise », « Nous allons faire de vous nos putes »… etc !
Le Tribunal de Metz a pourtant bien condamné un « spectacle d’une grande brutalité », « portant gravement atteinte à la dignité humaine ».
Lorsqu’en 2008, j’avais demandé l’arrêt immédiat de cette exposition susceptible d’être vue non seulement par des mineurs mais aussi par des pervers en quête d’inspiration, je me suis heurtée à la désapprobation de tous les élus régionaux, du PS, du PC, des Verts comme de l’UMP et des centristes. Lesquels ont manifesté leur consternation lorsque le Président m’a approuvée, disant qu’il avait été « choqué » par l’exposition.
J’ai demandé à JP Masseret une clarification concernant les propos de son Vice-Président chargé de la Culture, président du groupe Communiste, qui se dit « fier de ces œuvres qui interrogent l’intelligence humaine », et annonce vouloir faire appel de la condamnation du FRAC Lorraine (subventionné à hauteur de 1 million 200 000 euros par an).
J-P Masseret a reconnu ce matin qu’il n’était pas au courant de la teneur de ces prétendues « œuvres d’art » avant l’inauguration ; il l’avait reproché au Conseil d’Administration qui l’avait traité de censeur…
« L’art est une chose compliquée… » a-t-il conclu, me donnant acte de la victoire judiciaire que nous avons obtenue avec l’AGRIF, et attendant que cette décision lui soit signifiée. (NB : M. le Président, vous pouvez la consulter sur le site www.pourmetz.com !) De plus, il n’est pas question pour nous d’amalgamer sous le vocable « art » ces imposteurs subventionnés, avec les artistes authentiques qui exercent aujourd’hui.
Si Jean Pierre Masseret ne veut pas aggraver sa complicité, partagée par l’ensemble des élus de l’UMPS Lorraine, avec cette exposition dégradante, il doit condamner les propos de son vice-président à la Culture et s’incliner devant la justice. Il est déjà scandaleux qu’il n’ait rien fait en 2008, et qu’aucun des élus de la pseudo-droite n’ait levé le petit doigt au nom des valeurs que leurs électeurs les ont chargés de défendre. Aujourd’hui comme hier, leur seul combat est celui pour leurs places.
Le groupe Front National restera vigilant pour la défense de la famille et de l’enfance, et l’utilisation judicieuse des deniers publics.
« maintenant, tout le monde va au Tribunal pour un mot de travers »… » Ce constat, de la bouche d’un socialo-communiste, est très amusant surtout sur le plan… culturel !
En effet, si aujourd’hui prononcer un simple nom de fruit comme « la banane » peut nous amener directement au Tribunal pour injure raciale, hier c’est la « finesse culturelle » intellectuellement incompréhensible par ces élites de gauche (caviar…) qui ont valu à un certain JLP d’être dépossédé à maintes reprises de son immunité parlementaire pour être traduit en justice à cause d’un simple « jeu de mots »…
On connaissait « jeu de mains, jeux de vilains : les mains sur la couverture ! », désormais c’est « jeux de mots, jeux de racistes »…
Effectivement, La France change… mais pas en mieux hélas.
De la culture oui ! Mais pas n’importe quoi sur nos terres ! bravo Françoise !
Du n’importe quoi en culture qui nous coûte bien cher ! Assez de cette classe ! Le TGI a rendu jugement,leurs faiblesses nous montre bien que leurs politiques elle et de travers !